Union africaine : quand les candidats de l’OIF toquent à la porte

Les dirigeants d’Afrique francophone ne se sont pas réunis en marge de ce sommet pour désigner un candidat commun au secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), dont l’élection aura lieu à Dakar, en novembre.

Le palais des congrès de Malabo. © AFP

Le palais des congrès de Malabo. © AFP

Publié le 4 juillet 2014 Lecture : 2 minutes.

"En mai, Abdou Diouf m’avait pourtant indiqué qu’une réunion aurait lieu", confie le Mauricien Jean-Claude de L’Estrac, qui brigue ce poste. "On m’a expliqué qu’il n’y avait pas assez de chefs d’État francophones présents", poursuit-il, dubitatif.

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Ce qui n’a pas empêché le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien de remettre à de nombreux présidents un fascicule sur papier glacé de 17 pages présentant son parcours et sa "vision de la francophonie", ni d’entreprendre Thomas Mélonio, le conseiller Afrique adjoint à l’Élysée. Celui-ci a sans doute été amusé par cette offensive de L’Estrac, qui, à la cérémonie d’ouverture, a pris place derrière le président de Maurice. De son côté, Arvin Boolell, le chef de la diplomatie mauricienne, qui ne cache pas être venu pour défendre cette candidature, se targue de compter sur le soutien d’une dizaine de pays d’Afrique francophone et du Rwanda.

Lui aussi candidat, Pierre Buyoya, l’ex-président du Burundi aujourd’hui haut représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, a également profité de sa présence pour solliciter une audience avec Mohamed Ould Abdelaziz, le président en exercice de l’UA, et distribuer une plaquette de vingt pages intitulée "Mon ambition pour la Francophonie". "Grâce à Boutros Boutros-Ghali et à Abdou Diouf, l’OIF s’est imposée comme une institution politique et une puissance pacifique. C’est ce travail que je me propose de poursuivre", y indique-t-il. Quant au troisième candidat africain, le Congolais Henri Lopes, il n’avait pas fait le déplacement.

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Pourquoi les chefs d’État francophones du continent n’ont-ils pas profité de ce sommet pour se mettre d’accord sur un candidat unique face à la Canadienne Michaëlle Jean ? "C’est trop tôt, souffle un ministre des Affaires étrangères. On verra à l’Assemblée générale de l’ONU, en septembre, à New York."

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