Législatives à Djibouti : le gouvernement introduit un quota de 25% de femmes sur les listes
Le Parlement a adopté jeudi 11 janvier une loi augmentant le quota minimum de femmes présentes sur les listes des partis pour les élections législatives. De huit, les députées djboutienne devraient donc passer à seize dans la prochaine législature. Sur 65 députés.
![Une femme devant une boutique du marché de Djibouti, en mai 2015. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/01/15/sipa_ap21737578_000001.jpg)
Une femme devant une boutique du marché de Djibouti, en mai 2015. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
Les élections législatives du 18 février devraient, une nouvelle fois, accorder une large victoire à l’Union pour la majorité présidentielle (UMP). Mais Ismaël Omar Guelleh a décidé d’introduire un peu de nouveauté dans un scrutin qui s’annonce sans surprise.
Le 11 janvier, le gouvernement djiboutien a fait voter par le Parlement une loi instaurant un quota de 25 % de positions éligibles réservées aux femmes sur les différentes listes.
>>> A LIRE – Djibouti – Zeinab Kamil Ali : « C’est aux femmes de sortir de leur tanière »
Vers une généralisation dans la fonction publique ?
Ce quota féminin imposé était auparavant de 10 % des listes, sans aucune obligation d’éligibilité. Résultat, seules huit femmes siègent aujourd’hui parmi les 65 députés que compte l’Assemblée nationale. Elles devraient être au minimum 16, lors de la prochaine législature.
Une évolution qui pourrait en appeler d’autres : un quota du même ordre pourrait en effet, à terme, être généralisé à l’ensemble de la fonction publique.
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