Tunisie : les législatives en octobre, la présidentielle en novembre ?
La classe politique tunisienne s’est mise d’accord pour organiser les élections législatives puis la présidentielle, respectivement le 26 octobre et le 23 novembre. Ce projet de calendrier a été proposé lundi par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE).
Après plusieurs mois de négociations, les différents partis politiques sont tombés d’accord sur un projet de calendrier électoral. "Le projet que nous avons présenté (propose) des élections législatives le 26 octobre, le premier tour de la présidentielle le 23 novembre, et le second tour de la présidentielle le 28 décembre", a déclaré lundi 16 juin le président de l’Instance supérieur indépendante des élections (ISIE), Chafik Sarsar, après un entretien avec le président de l’Assemblée constituante (ANC) Mustapha Ben Jaafar.
>> Lire aussi : La Tunisie se dote enfin d’une commission électorale
"Le calendrier définitif ne sera pas fixé avant la semaine prochaine au moins", a précisé Karima Souid, assesseur chargée de l’information à l’Assemblée.
"La proposition de l’instance électorale ainsi qu’un projet de loi déposé par 12 élus et proposant les mêmes dates doivent en effet encore être examinés en commission avant que le bureau de l’ANC ne puisse décider d’une date pour la séance plénière au cours de laquelle doit être voté le calendrier", a-t-il poursuivi.
L’instance électorale a annoncé l’ouverture des inscriptions sur les listes électorales pour le 23 juin et a appelé à plusieurs reprises les partis à se mettre d’accord sur un calendrier, afin que les élections se tiennent d’ici la fin de l’année comme l’imposent les dispositions transitoires de la Constitution.
>> Lire aussi : La Tunisie adopte enfin sa nouvelle loi électorale
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Entre l’armée malienne, Wagner et les groupes touaregs, la guerre des nerfs avant ...
- Marocains d’Algérie : une communauté de plus en plus stigmatisée
- Menaces, délations… Au Burkina Faso, les pro-Ibrahim Traoré sèment la terreur en l...
- Patrice Talon et Olivier Boko : comment les frères sont devenus adversaires
- Jean-Louis Billon et Tidjane Thiam : la mission de médiation d’élus du PDCI