Maroc : Mohammed VI à Brazzaville pour la préservation du bassin du Congo

Le roi du Maroc a participé dimanche à Brazzaville à un sommet pour la préservation et le développement du fleuve Congo et la forêt équatoriale en présence de dix chefs d’État africains qui ont sollicité une aide financière pour le « Fonds bleu ».

Le roi du Maroc Mohammed VI s’adressant à la nation à l’occasion des 18 ans de son accession au trône, le 29 juillet 2017 (image d’illustration). © AP/SIPA

Le roi du Maroc Mohammed VI s’adressant à la nation à l’occasion des 18 ans de son accession au trône, le 29 juillet 2017 (image d’illustration). © AP/SIPA

Publié le 29 avril 2018 Lecture : 2 minutes.

La réunion a pris fin sans communiqué ni conférence de presse. Il y a eu seulement une annonce institutionnelle indiquant que les pays ont signé un protocole d’accord instituant une « commission climat pour le bassin du Congo« .

« Si nous souhaitons protéger la planète nous devons transformer nos économies sur la base du développement durable », a déclaré en ouverture le roi Mohammed VI, qui a fait de l’Afrique une priorité de sa diplomatie, avec de nombreux déplacements sur le continent. « Le défi écologique n’est plus perçu comme une menace, mais comme une priorité », a-t-il ajouté en ouverture de ce sommet de « la Commission climat et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo ».

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L’initiative « Fonds bleu » a été « portée lors de la COP 22 à Marrakech (Maroc) par le président du Congo Denis Sassou Nguesso », lit-on sur son site de présentation.

Il s’agit notamment de financer des projets hydroélectriques, de traitement des eaux ou d’irrigation des terres cultivables pour préserver les forêts et les eaux du bassin du Congo et améliorer les conditions de vie des populations riveraines.

Deuxième poumon écologique du monde

Avec 220 millions d’hectares de forêts, le bassin du Congo représente le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie à travers plusieurs pays (République démocratique du Congo, Congo-Brazzaville et Gabon notamment).

Ses tourbières jouent un rôle majeur dans le stockage d’une importante quantité de carbone, a récemment plaidé l’ONG Greenpeace lors d’une campagne contre la déforestation.

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Les projets éligibles aux financements portent sur l’amélioration des voies navigables, la construction des petits barrages hydroélectriques, le renforcement des systèmes d’irrigation des sols, le développement de la pêche, de la pisciculture, de l’aquaculture et le développement de l’écotourisme, indiquent les organisateurs.

À Brazzaville, tous les présidents ont demandé aux bailleurs internationaux de se mobiliser, à commencer par le maître de cérémonie. « J’invite nos partenaires financiers à tenir leurs promesses et à nous accompagner par leurs appuis. Il faut nous placer au diapason de nos responsabilités respectives », a déclaré le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso.

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Outre le roi du Maroc et le président congolais, plusieurs chefs d’État étaient présents à Brazzaville parmi lesquels Paul Kagame (Rwanda et président de l’Union africaine), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Macky Sall (Sénégal) Joao Lourenço (Angola), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Mahamadou Issoufou (Niger), Alpha Condé (Guinée) et Evaristo Carvalho (Sao Tomé et Principe).

En revanche, la République démocratique du Congo, le plus grand pays de la région et le seul que traverse tout le fleuve Congo, n’a été représenté qu’au niveau ministériel.

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