Coupe du monde 2026 : le Maroc ira au vote du 13 juin

La Task Force a finalement validé le dossier marocain pour la candidature à l’organisation de la Coupe du Monde 2026 qui ira maintenant au vote final le 13 juin prochain.

Le président du comité de candidature du Maroc, Moulay Hafid Elalamy, lors de la visite de la Task Force, en avril. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Le président du comité de candidature du Maroc, Moulay Hafid Elalamy, lors de la visite de la Task Force, en avril. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Publié le 2 juin 2018 Lecture : 2 minutes.

Le dossier du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2026 ira au vote ultime le 13 juin prochain. Après avoir reporté sa publication, la Fifa a mis en ligne hier l’avis de la Task Force, un document de 224 pages très détaillé, craint par une partie des Marocains, et qui valide officiellement la candidature du Maroc.

C’est un grand soulagement pour le comité qui s’est chargé de ce dossier sous la présidence de Moulay Hafid Elalamy, et surtout suite aux rumeurs qui ont circulé ces derniers jours, expliquant que l’aventure aller s’arrêter avant le vote.

la suite après cette publicité

« Ce rapport démontre, tout simplement, que notre pays est en capacité d’organiser une Coupe du monde et nous allons tout faire pour l’avoir », nous explique Said Belkhayat, membre du comité en charge de la candidature du Maroc et ancien membre de la Fifa.

Une note de 2,7/5

Le dossier du Maroc a obtenu la note de 2,7/5, alors que celui du trio nord-américain composé des USA, du Canada et du Mexique, a obtenu la note 4/5. Le groupe d’évaluation de la Fifa, qui a visité les quatre pays au début du mois de mai, avait annoncé avant, que si la note compilée d’un des dossiers ne dépasse pas 1,9/5, il sera automatiquement écarté et disqualifié.

Si le dossier du Maroc n’a pas été exclu par la Task Force, c’est parce qu’il n’a obtenu aucune note éliminatoire par rapport aux différents aspects évalués. Composé de cinq membres, dont l’ancien footballeur croate, Zvonimir Boban, ce groupe de travail devait apprécier le niveau des infrastructures, de l’hébergement, des transports, des potentiels revenus et même des droits de l’homme dans chacun des pays candidat.

Dans le cas du Maroc, la Task Force a émis quelques réserves, principalement par rapport aux stades, car le Maroc doit encore en construire huit dans les huit prochaines années si jamais il est choisi. Le pays doit aussi mettre les bouchées doubles concernant le renforcement des axes autoroutiers et du transport en plus d’un effort pour amplifier l’offre hôtelière d’ici 2026.

la suite après cette publicité

Quête de voix

« Notre quête des voix, qui a commencé il y a déjà quelques mois, va se poursuivre et s’accélérer ces prochains jours », explique Said Belkhayat. Les différents membres du comité en charge du dossier marocain sillonnent le globe à la recherche de soutiens.

Le jour du congrès de la FIFA, le 13 juin, les 207 fédérations vont devoir départager les deux dossiers et offrir le privilège d’accueillir une coupe du monde à l’un des deux. Après quatre malheureuses tentatives, en 1994, 1998, 2006 et 2010, le Maroc semble tout proche d’un rêve devenu aussi celui du continent. L’Afrique, dont la très grande majorité des fédérations votera pour le Maroc, espère aussi accueillir une deuxième coupe du monde sur ses terres après celle de 2010 en Afrique du Sud.

la suite après cette publicité

L’édition 2026 sera, pour rappel, le premier mondial qui verra la participation de 48 équipes. Un gros challenge pour le royaume chérifien qui prévoit de mobiliser une enveloppe de 15,8 milliards de dollars.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Mondial 2026 : pourquoi le Maroc y croit

Contenus partenaires