Présidentielle en RDC : Samy Badibanga « éligible », mais sa nationalité fait toujours débat

La Cour constitutionnelle de la RDC a validé lundi la candidature de l’ancien Premier ministre Samy Badibanga à la présidentielle. Mais la polémique autour du recouvrement de sa nationalité congolaise est loin de s’estomper.

Samy Badibanga, nouveau Premier ministre congolais. © Vincent Fournier/J.A.

Samy Badibanga, nouveau Premier ministre congolais. © Vincent Fournier/J.A.

ProfilAuteur_TresorKibangula

Publié le 4 septembre 2018 Lecture : 3 minutes.

Samy Badibanga a finalement été repêché. Quelque dix jours après l’invalidation de sa candidature par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’ancien Premier ministre a été déclaré, lundi 3 septembre, « éligible » par les juges constitutionnels. Son nom pourra ainsi être repris sur la liste définitive des candidats à la présidentielle en RDC, attendue au plus tard le 19 septembre.

Lors de l’audience publique du 31 août devant la Cour constitutionnelle, les experts de la Ceni ont pourtant maintenu qu’ « au moment du dépôt de sa candidature, Samy Badibanga n’avait pas la nationalité congolaise d’origine », celle-ci ne pouvant se détenir concurremment avec une autre.

Nommé Premier ministre le 17 novembre 2016 alors qu’il était encore un citoyen belge, l’élu de Mont-Amba, dans le sud-est de Kinshasa, aurait recouvré, huit jours plus tard, sa nationalité congolaise d’origine « après renonciation de sa nationalité belge pour des raisons de convenance personnelle », selon un arrêté d’Alexis Thambwe-Mwamba, ministre congolais de la Justice.

Bemba, Badibanga, des arrêts « à la tête du client » ?

Mais au moment de la publication de cette décision du garde des Sceaux congolais, la renonciation de la nationalité belge de Samy Badibanga n’était pas encore effective. Comme en témoigne un extrait du moniteur belge largement relayé ce mardi 4 septembre sur les réseaux sociaux. Le document renseigne en effet que l’ancien Premier ministre congolais n’est plus belge depuis… le 3 août 2018.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires