Palestine : Mahmoud Abbas à Paris pour sortir de l’isolement
En quête de soutien international, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été reçu le vendredi 21 septembre par le président français Emmanuel Macron.
![Le président palestinien Mahmoud Abbas. © Fadi Arouri/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/06/03/sipa_ap21722839_000002.jpg)
Le président palestinien Mahmoud Abbas. © Fadi Arouri/AP/SIPA
Après plus d’une heure d’entretien avec le président français, Mahmoud Abbas s’est arrêté dans la cour du palais de l’Élysée pour répondre aux questions des journalistes.
Il a d’abord indiqué que son hôte allait rencontrer son homologue américain Donald Trump pour évoquer la question palestinienne. « J’ai toute confiance dans la position de la France et de son président », a-t-il notamment affirmé. Le président de l’Autorité palestinienne (AP) a de nouveau réclamé la reconnaissance de l’État de Palestine. Il a précisé que la France continuait à étudier cette question, dont « elle est tout à fait consciente de l’importance », sans toutefois fournir davantage de précisions.
Sur la reprise éventuelle des négociations, il a répété que l’AP n’avait jamais refusé de parlementer, malgré ce qu’en disent les Israéliens. « Je mets les Israéliens au défi de citer une seule occasion où nous aurions refusé de négocier. (…) C’est au contraire M. Netanyahou qui n’a pas voulu venir. Nous sommes tout à fait prêts à reprendre les pourparlers, qu’ils soient secrets ou publics. »
Contrer l’influence des États-Unis
Mahmoud Abbas a répété son refus de voir les États-Unis s’imposer comme les seuls médiateurs, rappelant le rôle essentiel du quartet (États-Unis, Union européenne, Russie et ONU) dans ce cadre. Il a invité tout autre pays – « arabe ou non » – qui le souhaite à s’asseoir à la table des discussions.
Sur l’arrêt du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) décidé par l’administration Trump, le représentant palestinien à indiqué que l’Europe travaille très sérieusement à compenser ce manque à gagner. Selon lui, l’aide concernait 6,5 millions de réfugiés palestiniens, et non 40 000, comme l’affirment les Américains.
En conclusion, Abbas s’est dit confiant sur une initiative européenne menée par la France sur la question palestinienne.
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