La Rwandaise Louise Mushikiwabo désignée secrétaire générale de la Francophonie

La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été désignée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du sommet d’Erevan. Elle prendra ses fonctions le 3 janvier.

La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo. © Ludovic Marin/AFP

La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo. © Ludovic Marin/AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 12 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement de Paul Kagame et candidate au poste de secrétaire générale de l’OIF, à Paris le 20 septembre 2018 © Bruno Levy pour JA
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La Francophonie retourne à l’Afrique

La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été désignée vendredi 12 octobre secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans. Retour sur plusieurs mois de tractations diplomatiques entre le Rwanda, la France, l’Union africaine et le Canada.

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Au complexe Karen Demirtchian d’Erevan, il n’aura fallu qu’une heure aux chefs d’État et de gouvernement, réunis à huis clos, pour désigner la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophone (OIF). L’élue, comme cela était prévisible, est la ministre rwandaise des Affaires étrangère, Louise Mushikiwabo, notamment soutenue par l’Union africaine et par la France.

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Lors du huis clos, où Louise Mushikiwabo a été désignée par consensus, le président rwandais Paul Kagame a présenté en français la candidature de sa ministre des Affaires étrangères, comme l’exige la tradition à l’OIF. « Il n’y a pas de traduction dans nos réunions », explique un membre d’une délégation présente dans la salle.

La secrétaire générale sortante, Michaëlle Jean, a donc été battue. Elle avait perdu le soutien du Canada et du Québec à la veille de l’ouverture du sommet, le 11 octobre. Elle avait alors prononcé un discours virulent, dénonçant « les petits arrangements entre États » ayant conduit à la désignation de sa rivale africaine.

Élue pour un mandat de quatre ans, Louise Mushikiwabo devient la quatrième secrétaire générale de l’organisation, après l’Égyptien Boutros Boutros Ghali (1997-2002), le Sénégalais Abdou Diouf (2002-2014) et la Canadienne Michaëlle Jean (2014-2018).

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