Migrants en Méditerranée : le casse-tête du redécoupage des eaux

L’interruption de la mission humanitaire du bateau Aquarius repose la sensible question du secours des migrants en Méditerranée. Ses eaux ont beau être découpées en zones distinctes aux mains de différents pays, l’efficacité d’une telle répartition laisse à désirer et complique les sauvetages.

Des migrants et des réfugiés à bord d’une embarcation, en mer Méditerranée, en mai 2018. (photo d’illustration) © Felipe Dana/AP/SIPA

Des migrants et des réfugiés à bord d’une embarcation, en mer Méditerranée, en mai 2018. (photo d’illustration) © Felipe Dana/AP/SIPA

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Publié le 17 décembre 2018 Lecture : 6 minutes.

L’Aquarius a éteint ses moteurs fin décembre. Les ONG Médecins sans frontières et SOS Méditerranée, qui chapeautaient ses missions de sauvetage en mer, ont fait savoir le 7 décembre qu’elles y mettaient un terme à cause d’« incessantes attaques » dont leurs équipes feraient l’objet. Le navire humanitaire était l’un des derniers présents en Méditerranée. Les ONG qui tentent de revenir sur le terrain (Proactiva Open Arms, le navire Mare Ionio, Sea-Watch) sont elles aussi confrontées à des difficultés. Or, 1 306 migrants sont décédés dans ces eaux cette année, soit 6,8 % de plus que sur le total des traversés depuis 2014. En septembre, le nombre de noyés y a atteint des records.

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