Maroc : l’instruction contre l’islamiste Abdelali Hamieddine rappelle la violence estudiantine

La foule était présente en masse devant la Cour d’appel de Fès, mardi 25 décembre, pour l’ouverture du procès de la figure du PJD Abdelali Hamieddine, jugé une nouvelle fois pour le meurtre en 1993 d’un étudiant d’extrême gauche. Un énième rebondissement qui rappelle que la violence s’exerce largement sur les campus marocains depuis les années 1980.

Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du parti islamiste PJD. © Alexandre DUPEYRON pour Jeune Afrique.

Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du parti islamiste PJD. © Alexandre DUPEYRON pour Jeune Afrique.

CRETOIS Jules

Publié le 26 décembre 2018 Lecture : 6 minutes.

Mardi 25 décembre, les autorités marocaines avaient prévu un important dispositif policier autour de la Cour d’appel de Fès pour l’ouverture du procès d’Abdelali Hamieddine. Craignaient-ils que des étudiants d’extrême gauche de l’Université de Fès, réputés turbulents, ne tentent quelque chose ? Preuve en tous cas de la solidarité des islamistes à l’endroit de l’accusé : Abdelilah Benkirane, l’ancien secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) et ex-chef du gouvernement, en retrait ces derniers mois, s’est déplacé pour le soutenir à son audience du 25 décembre.

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