Présidentielle au Nigeria : surenchère entre Buhari et Abubakar dans la bataille contre la corruption

La lutte contre la corruption est au cœur du débat de la présidentielle du 16 février prochain. L’actuel président Muhammadu Buhari s’y était engagé sans remporter de larges victoires. S’il promet de renouveler la bataille, son principal challenger Atiku Abubakar a annoncé qu’il ferait mieux.

Muhammadu Buhari, à gauche, et Atiku Abubakar, à Lagos, en octobre 2014. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Muhammadu Buhari, à gauche, et Atiku Abubakar, à Lagos, en octobre 2014. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Fiacre Vidjingninou

Publié le 13 février 2019 Lecture : 4 minutes.

Affiches électorales dans une rue d’Abuja, à la veille de la présidentielle du 16 février 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA
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Présidentielle au Nigeria : Buhari réélu, Abubakar rejette les résultats

84 millions d’électeurs, 72 candidats. La présidentielle qui se joue samedi 23 février, après avoir été repoussée le 16 février à quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, est à l’image de ce géant de l’Afrique de l’Ouest : colossale. Face à Atiku Abubakar, son principal challenger, Muhammadu Buhari a été réélu président du Nigeria avec 56 % des suffrages.

Sommaire

Sur le champ de bataille contre la corruption au Nigeria s’affrontent deux septuagénaires au style de vie opposé : Muhammadu Buhari, le président actuel, 76 ans, connu pour sa sobriété et son intégrité et Atiku Abubakar, le candidat de l’opposition âgé de 72 ans, ancien vice-président, l’un des plus riches du pays et réputé pour son goût du lucre. Et chacun des deux candidats à la l’élection présidentielle du 16 février prochain tente de faire mieux que son concurrent sur cette thématique.

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