Législatives en Guinée-Bissau : pourquoi le scrutin du 10 mars suscite autant d’attente

La Guinée-Bissau organise dimanche 10 mars des élections législatives, un scrutin décisif pour sortir le pays de l’impasse, notamment depuis le limogeage de l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira par le président José Mário Vaz, en 2015. Décryptage.

Le président de Guinée-Bissau José Mario Vaz (à g.) et l’ancien Premier ministre bissau-guinéen Domingos Simões Pereira. © Montage JA

Le président de Guinée-Bissau José Mario Vaz (à g.) et l’ancien Premier ministre bissau-guinéen Domingos Simões Pereira. © Montage JA

Publié le 8 mars 2019 Lecture : 5 minutes.

Limogeages et démissions en cascade, accusations de corruption, sanctions de la Cedeao, grèves, colère et manifestations… Depuis que le président José Mário Vaz, alias Jomav, a limogé en août 2015 son ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira, dit DSP, une crise institutionnelle paralyse la Guinée-Bissau.

Pour tenter de tourner la page de plus de trois ans de soubresauts politiques, les Bissau-Guinéens sont donc appelés aux urnes dimanche 10 mars. Objectif : renouveler le mandat des 102 députés de l’Assemblée nationale populaire, après une campagne émaillée par des accusations d’irrégularités sur les listes électorales.

• Quels sont les enjeux des législatives ?

Ce scrutin à un tour suscite beaucoup d’espoir pour mettre fin à l’instabilité politique. Depuis l’éviction de Domingos Simões Pereira, patron du puissant Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) dont est également issu le chef de l’État, six Premiers ministres se sont succédé.

>>> À LIREGuinée-Bissau : qui est Aristides Gomes, 7ème Premier ministre en trois ans ?

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