Mobilisation anti-Bouteflika : Mustapha Bouchachi, avocat du « sursaut populaire »
Charismatique, engagé, respecté, l’avocat et militant des droits de l’homme Mustapha Bouchachi s’est imposé comme l’une des figures emblématiques des marches populaires réclamant la fin du régime d’Abdelaziz Bouteflika. Portrait.
![L’avocat et militant des droits de l’homme Mustapha Bouchachi. © YouTube/Berbère Télévision](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/03/15/mustapha-bouchachi.png)
L’avocat et militant des droits de l’homme Mustapha Bouchachi. © YouTube/Berbère Télévision
![Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/03/01/sipa_ap22308302_000001-e1551604794360.jpg)
Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie
Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.
Alors qu’il est omniprésent sur les réseaux sociaux, qui le plébiscitent comme le porte-parole du peuple, lui réplique d’emblée qu’il est trop tôt pour parler d’encadrement des manifestants. « On est dans une phase de rassemblement et non d’exclusion, de division et ou leadership. Ma place est parmi les manifestants qui sont sortis le 22 février, le 1er et le 8 mars, et qui sortiront encore plus nombreux aujourd’hui 15 mars pour exprimer leur refus du maintien de ce pouvoir qui a confisqué la volonté populaire depuis bien longtemps. Je ne suis pas leur guide, mais un citoyen parmi un peuple qui a donné une image extraordinaire de lui à toutes les nations du monde », confie-t-il à Jeune Afrique.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/03/01/sipa_ap22308302_000001-e1551604794360.jpg)
Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie
Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »