À Washington, Donald Trump salue le « très bon travail » du président égyptien Sissi
Reçu mardi à la Maison Blanche, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été salué par son homologue américain Donald Trump pour le « très bon travail » qu’il effectue afin de se maintenir à la tête de l’Égypte après 2022, année de la fin de son deuxième mandat.
![Le président américain Donald Trump (à d.) avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi à la Maison Blanche, le mardi 9 avril 2019, à Washington. © Evan Vucci/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/04/10/sipa_ap22322774_000082.jpg)
Le président américain Donald Trump (à d.) avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi à la Maison Blanche, le mardi 9 avril 2019, à Washington. © Evan Vucci/AP/SIPA
« Je pense qu’il fait un très bon travail », a lancé le 9 avril Donald Trump, interrogé dans le bureau ovale sur les efforts fournis par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour se maintenir au pouvoir en 2022, après la fin de son deuxième mandat.
C’est la deuxième fois que l’homme fort du Caire était reçu par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche. Il n’avait jamais été invité sous Barack Obama.
Today, it was my great honor to welcome President @AlsisiOfficial of the Arab Republic of Egypt to the @WhiteHouse! pic.twitter.com/yBox7EhToT
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) April 9, 2019
L’ex-chef de l’armée égyptienne avait destitué son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi en 2013 avant d’être élu à la présidence un an plus tard.
Réforme constitutionnelle
« Les relations entre l’Égypte et les États-Unis n’ont jamais été aussi bonnes », a assuré Donald Trump, sans mentionner à aucun moment la question des droits de l’homme.
Plusieurs amendements à la Constitution égyptienne de 2014 doivent être prochainement soumis à un référendum. Cette réforme permettrait de renforcer les pouvoirs de l’exécutif et de l’armée, et au chef de l’État de se maintenir à la tête du pays au-delà de 2022, année de la fin de son deuxième mandat.
>>> À LIRE – Égypte : cachez cette interview que le président Sissi ne saurait voir
Avant la rencontre entre les deux dirigeants, l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait exhorté les États-Unis à ne pas donner leur feu vert à ce projet de réforme constitutionnelle « qui accorde à l’armée des pouvoirs très abusifs et institutionnalise davantage l’autoritarisme », avait-elle souligné.
Amnesty International a également appelé les alliés de l’Égypte, en particulier les États-Unis, à ne pas « rester silencieux » face à ce projet.
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