[Tribune] Entre le Canada et l’Afrique, une histoire de désamour

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait promis une nouvelle relation avec l’Afrique lors de son élection, en 2015. À quelques mois des prochaines élections générales, qui auront lieu en octobre, force est de constater qu’il n’aura rien fait au cours de son mandat de quatre ans pour s’intéresser au continent africain.

Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, au centre, pose pour une photo de famille avec des représentants des dirigeants du G7, lors du sommet du G7 à La Malbaie, au Québec, le 9 juin 2018. © Justin Tang/AP/SIPA

Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, au centre, pose pour une photo de famille avec des représentants des dirigeants du G7, lors du sommet du G7 à La Malbaie, au Québec, le 9 juin 2018. © Justin Tang/AP/SIPA

jocelyn
  • Jocelyn Coulon

    Chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). Ancien conseiller politique du ministre canadien des Affaires étrangères.

Publié le 31 juillet 2019 Lecture : 4 minutes.

 Il a bien séjourné quelques heures au Liberia, puis à Madagascar, en 2016, afin d’assister au sommet de la Francophonie, mais il a refusé une invitation à prononcer un discours lors d’un sommet des chefs d’État de l’Union africaine.

Durant la même période, le Français Emmanuel Macron, le Turc Tayyip Erdogan, le Chinois Xi Jinping, la Britannique Theresa May, l’Allemande Angela Merkel et bien d’autres n’ont cessé de sillonner le continent, conscients de son importance économique, diplomatique et sécuritaire. Cette indifférence de son Premier ministre risque de faire mal au Canada.

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