Électricité de Guinée : la présidence anticipe le départ de Veolia… et place ses hommes

Comme attendu, le statut juridique d’EDG évolue afin de préparer une gestion par les pouvoirs publics qui s’annonce périlleuse. Le contrat de Veolia arrive à terme en octobre, à l’issue de quatre années de relations compliquées avec Alpha Condé, le président de la République.

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Publié le 9 août 2019 Lecture : 2 minutes.

Après quatre années de relations tumultueuses avec le président guinéen, Veolia voit son contrat de gestion, d’une valeur totale de 11 millions d’euros -entièrement payé par la Banque mondiale arriver à terme en octobre prochain. Le géant français des services à l’environnement ne regrettera pas la Guinée, tant les critiques du pouvoir ont plu sur ses performances, malgré des résultats plutôt encourageants sur la période (nombre de clients multipliés par deux, charges de fonctionnement divisés par deux, pertes techniques et commerciales passées de 34 % à 30 %, diminution des délestages…).

Le nouveau décret promulgué par le gouvernement fait d’Électricité de Guinée (EDG), auparavant société d’économie mixte, une société publique anonyme dotée d’un conseil d’administration et d’un président. Le texte la place aussi sous la tutelle technique du ministère de l’Énergie et sous la tutelle financière du Ministère de l’Économie et des Finances.

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