Algérie : les étudiants, frange de la société la plus déterminée ?

La 30e manifestation estudiantine hebdomadaire s’est tenue mardi 17 septembre à Alger et dans d’autres villes du pays. Malgré quelques arrestations et l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle mi-décembre, la mobilisation ne faiblit pas. Explications.

Un homme envoyant un baiser au cortège d’une manifestation étudiante, mardi 28 mai à Alger (image d’illustration). © Fateh Guidoum/AP/SIPA

Un homme envoyant un baiser au cortège d’une manifestation étudiante, mardi 28 mai à Alger (image d’illustration). © Fateh Guidoum/AP/SIPA

Publié le 17 septembre 2019 Lecture : 4 minutes.

Dans le rassemblement qui s’est formé dès dix heures du matin en plein centre de la capitale, le mardi précédent, un quinquagénaire criait à tue-tête : « Les Chouhadas (martyrs) sont partis, les étudiants les ont remplacés ! » Ce manifestant chantait les louanges d’une nouvelle génération qui, selon lui, est la seule capable de sortir le pays du blocage politique.

Même s’ils sont usés par plusieurs mois de mobilisation, des rattrapages de cours en été et des examens qui ont été, pour certaines facultés, décalés au 1er septembre, les étudiants se placent toujours comme le fer de lance du mouvement. « J’ai des épreuves demain. Je suis perturbée, mais je suis quand même là », lançait une jeune fille, qui étudie à l’Université des sciences et de la technologie de Bab Ezzouar, à Alger.

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