Foot business : les transferts, indispensable levier économique pour les clubs africains
La vente de joueurs est une source de revenus importante pour les clubs subsahariens. Mais les gains ne sont pas toujours à la hauteur des attentes et des investissements consentis.
Salomon Kalonda, le directeur financier du TP Mazembe (RDC), est réputé dur en affaires. Le club de Lubumbashi présidé par Moïse Katumbi dispose d’une surface financière suffisante pour tenir tête aux Européens. « Mais on fait souvent le même constat : ceux-ci ont la plupart du temps tendance à vouloir acheter les joueurs africains à des prix trop bas », soupire le dirigeant. « On a aussi parfois le sentiment que les clubs africains ne connaissent pas la vraie valeur de leurs joueurs. »
Les « Corbeaux » – référence au maillot noir et blanc de l’équipe – , dont le budget tourne autour de 8 millions d’euros, ont déjà vendu plusieurs joueurs en Europe, selon une stratégie bien définie. « On a un prix de vente fixe. Mais nous négocions systématiquement un pourcentage à la revente, le plus souvent autour de 30 %. Parfois plus. »
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