Madagascar – Marc Ravalomanana : « Pour qu’un pays se développe, il doit d’abord se réconcilier »
Alors que les adversaires du président malgache Andry Rajoelina se cherchent encore un statut au sein du Parlement, l’ancien chef de l’État, candidat déçu à la présidentielle de décembre 2018, souhaite désormais obtenir le statut officiel de chef de l’opposition. Interview.
![Marc Ravalomanana s’adresse aux supporters lors d’un rassemblement électoral au stade Mahamasina à Antananarivo, à Madagascar, le 15 décembre 2018. © Themba Hadebe/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/10/31/sipa_ap22282494_000007.jpg)
Marc Ravalomanana s’adresse aux supporters lors d’un rassemblement électoral au stade Mahamasina à Antananarivo, à Madagascar, le 15 décembre 2018. © Themba Hadebe/AP/SIPA
L’âge de la retraite n’a toujours pas sonné pour Marc Ravalomanana. À bientôt 70 ans, l’ancien chef de l’État, qui n’a toujours pas accepté sa défaite de l’année dernière, a refusé de concourir à tout nouveau mandat pour mieux se concentrer sur sa revendication du moment : obtenir le statut officiel de chef de l’opposition. Avec le rêve secret de recroiser le fer avec Andry Rajoelina en 2023.
Jeune Afrique : Beaucoup d’observateurs ont été surpris de vous voir accepter aussi rapidement les résultats du second tour de la présidentielle. Certains ont même évoqué un éventuel accord avec Andry Rajoelina…
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