Présidentielle au Burkina : le CDP suspendu à la décision de Blaise Compaoré

Il aura fallu une médiation du fondateur du parti, Blaise Compaoré, pour que les « frondeurs » qui avaient été exclus du Congrès pour la démocratie et le progrès soient réintégrés. Mais ce retour ne met pas un terme à la principale cause de discorde interne : la désignation d’un candidat pour la présidentielle de 2020.

Aïssatou Diallo.

Publié le 14 décembre 2019 Lecture : 3 minutes.

La hache de guerre est-elle définitivement enterrée entre la direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et les « frondeurs » qui avaient été sanctionnés ? Le 7 décembre, au terme d’un congrès extraordinaire du parti de Blaise Compaoré qui s’est tenu à Ouagadougou, les sanctions prises à l’encontre des cadres qui avaient été suspendus ou exclus ont été annulées.

Cette décision du congrès est en fait la traduction de la volonté exprimée par le fondateur du CDP. Blaise Compaoré avait donné ses instructions au terme d’une médiation à la mi-octobre.

Komboïgo contre Kadré

Eddie Komboïgo, le président du parti, et Kadré Désiré Ouédraogo, ex-Premier ministre de Blaise Compaoré. © DR/

Eddie Komboïgo, le président du parti, et Kadré Désiré Ouédraogo, ex-Premier ministre de Blaise Compaoré. © DR/

Depuis Abidjan, l’ancien président burkinabè a reçu des représentants des deux factions qui se déchirent autour de l’investiture du candidat du CDP à la présidentielle de 2020. D’un côté les partisans de Eddie Komboïgo, président du parti, de l’autre ceux de Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre.

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