Marche des étudiants à Alger : « Nous sommes tous en colère, mais nous resterons pacifiques »

Des milliers d’étudiants ont marché dans les rues d’Alger le 17 décembre, pour le 43e mardi de protestation consécutif. Quatre jours après l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, ils ont dénoncé un scrutin « fraudé » et un président « imposé par l’armée », tout en refusant l’action violente. Reportage.

Des étudiants protestant dans les rues d’Alger, mardi 17 décembre 2019. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Des étudiants protestant dans les rues d’Alger, mardi 17 décembre 2019. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Publié le 17 décembre 2019 Lecture : 4 minutes.

« Pas de dialogue avec Pablo Escobar ! », scandent les étudiants, en référence à l’affaire de trafic de cocaïne pour laquelle est emprisonné le fils du nouveau président, Abdelmadjid Tebboune. Comme lors de ces derniers mois, ils sont rejoints par d’autres manifestants, qui traversent avec eux le centre de la capitale.

« Il n’a pas éduqué ses enfants et il veut gouverner », dénoncent les protestataires. Soupçonné de blanchiment d’argent dans le cadre de l’affaire Kamel Chikhi (un importateur accusé de trafic de cocaïne), Khaled Tebboune, toujours en détention, a été auditionné le 5 décembre par la justice, quelques jours seulement avant la présidentielle de jeudi dernier.

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