En Angola, les députés votent la suppression des billets à l’effigie de l’ex-président dos Santos
Les députés angolais ont voté, à une large majorité, la suppression de l’effigie de l’ancien président José Eduardo dos Santos des billets qui seront mis en circulation en 2020. Sa famille dénonce une persécution.
![L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos à Lusaka, en Zambie, en avril 2008. © Themba Hadebe/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/12/12/sipa_ap22244925_000001-1.jpg)
L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos à Lusaka, en Zambie, en avril 2008. © Themba Hadebe/AP/SIPA
![Isabel dos Santos, le 15 mars 2019. © Unitel Angola/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/30/sipa_ap22313767_000001.jpg)
Angola : le déclin de l’empire dos Santos
Après 38 ans de présidence dos Santos en Angola, la mainmise de l’ancienne famille présidentielle est remise en cause depuis l’élection du nouvel homme fort du pays, João Lourenço. Ce dernier a lancé une vaste lutte anti-corruption, frappant de plein fouet les dos Santos, qui dénoncent une chasse aux sorcières.
La loi, présentée par le groupe parlementaire du parti au pouvoir, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) du président João Lourenço, a été adoptée jeudi 19 décembre avec 128 voix pour et 51 abstentions.
Sur les prochains billets de kwanza, la monnaie locale, qui seront émis en 2020 par la banque centrale, seule la figure du premier président du pays, Agostinho Neto, sera représentée, avec au verso des paysages et monuments emblématiques.
![La devise de l'Angola est le kwanza. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=485,height=245,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/08/07/La-devise-de-lAngola-est-le-kwanza.jpg)
La devise de l'Angola est le kwanza. © DR
Les dos Santos dénoncent une persécution
José Eduardo dos Santos a pris sa retraite en 2018 après 38 ans d’un règne sans partage, pendant lequel il a mis l’économie angolaise en coupe réglée au profit d’une poignée de proches.
Son successeur João Lourenço, ancien cacique du régime, a limogé les soutiens de l’ancien chef de l’État de la tête des institutions, des entreprises publiques et de l’appareil sécuritaire du pays, au nom de la lutte contre la corruption.
Le fils de l’ancien président angolais, José Filomeno dos Santos, ancien dirigeant du fonds d’investissement souverain du pays, est jugé depuis le 9 décembre à Luanda pour des faits de corruption, premier procès visant un membre de la famille de l’ex-maître absolu du pays. La famille dos Santos dénonce une persécution.
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![Isabel dos Santos, le 15 mars 2019. © Unitel Angola/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/30/sipa_ap22313767_000001.jpg)
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Après 38 ans de présidence dos Santos en Angola, la mainmise de l’ancienne famille présidentielle est remise en cause depuis l’élection du nouvel homme fort du pays, João Lourenço. Ce dernier a lancé une vaste lutte anti-corruption, frappant de plein fouet les dos Santos, qui dénoncent une chasse aux sorcières.
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