Libération des détenus en Algérie : un « geste symbolique » pour calmer la contestation

Signal d’apaisement ou manœuvre politique ? De nombreux militants du « Hirak » ont été remis en liberté, jeudi 2 janvier. Une mesure réclamée depuis plusieurs mois par les manifestants algériens, qui ont toutefois poursuivi leur mobilisation lors de ce 46e vendredi de contestation.

Lakhdar Bouregaâ lors de sa sortie de prison, à Alger, le 2 janvier 2020. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Lakhdar Bouregaâ lors de sa sortie de prison, à Alger, le 2 janvier 2020. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Publié le 3 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

La libération de plusieurs figures du « Hirak » permettra-t-elle d’apaiser les manifestants ? Jeudi 2 janvier, 76 détenus du mouvement de contestation en Algérie ont recouvré la liberté. Parmi eux, plusieurs figures comme le vétéran respecté de la Guerre d’indépendance Lakhdar Bouregaâ, le général à la retraite Hocine Benhadid, l’ancien président de l’association Rassemblement action jeunesse (RAJ) Hakim Addad, le dessinateur Abdelhamid Amine, ou encore le poète Mohamed Tadjadit.

Pour justifier les remises en liberté « surprises » de ces personnes en attente de jugement ou déjà condamnées, le président du Comité national pour la libération des détenus (CNLD) Kaci Tansaout a évoqué une volonté du pouvoir de libérer l’essentiel des détenus du « Hirak », en vue de calmer le mouvement populaire, tout en soulignant que les poursuites étaient maintenues contre ceux remis en liberté provisoire.

Une mesure d’apaisement accueillie favorablement par les manifestants qui poursuivaient toutefois leur mobilisation lors de ce 46e vendredi de contestation. « Nous n’allons pas rentrer chez nous tant que vous ne relâchez pas l’Algérie », pouvait-on lire sur une pancarte.

« Nous avons toujours des otages »

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