RDC : les clés pour comprendre la crise qui secoue l’Université de Kinshasa
Des centaines d’étudiants ont évacué le campus de l’Université de Kinshasa (Unikin) sur ordre des autorités, mercredi 8 janvier, au lendemain de la mort d’un policier, en marge d’un mouvement de protestation contre la hausse des frais d’études. Décryptage de cette décision qui suscite la controverse au sein de la classe politique.
![L’université de Kinshasa (Unikin). © Humprey J. L. Boyelo/WIkimedia Commons](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/01/09/800px-universite_de_kinshasa_unikin1.jpeg)
L’université de Kinshasa (Unikin). © Humprey J. L. Boyelo/WIkimedia Commons
L’Université de Kinshasa (Unikin), le campus le plus important du pays, a été fermée par les autorités après les manifestations estudiantines ayant provoqué au moins un mort, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants. Une décision qui suscite la polémique au sein des étudiants, comme de la classe politique congolaise. Décryptage.
• Pourquoi les étudiants manifestent-ils ?
Depuis le 6 janvier, les étudiants de l’Université de Kinshasa manifestent pour protester contre la hausse des frais académiques (285 dollars en 2020, contre 275 l’année dernière) qui, selon un communiqué du cabinet du Premier ministre, avaient été fixés « de manière consensuelle ». Les étudiants demandent que le gouvernement revoit ces prix à la baisse en se référant à l’année académique 2018-2019.
Pour exprimer leur mécontentement, les étudiants brûlent alors des pneus et de lancent des projectiles aux forces de sécurité, déployées sur place pour tenter de contenir la contestation.
L'UNIKIN en feu
— Misamu Stevy (@MisamuStevy) January 6, 2020
Les étudiants réclament la baisse des frais académiques pic.twitter.com/cYNI8SX2wY
• Comment la situation a-t-elle dégénéré ?
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