Une fête à Tunis

Cocktail de l’amitié à Gammarth, près de Tunis. Politiques, businessmen, représentants de la société civile, hommes et femmes de culture et des médias se sont retrouvés autour d’un verre. Un événement qui aura des suites puisque le Groupe Jeune Afrique a

Publié le 20 juin 2005 Lecture : 4 minutes.

Gammarth, vendredi 10 juin. À 25 km au nord de Tunis, dans cette banlieue du bord de mer en pleine croissance, l’hôtel Golden Tulip accueille le cocktail organisé par le Groupe Jeune Afrique. Une réunion assez rare entre lecteurs, partenaires et amis, où se croisent des personnes que les intérêts opposent parfois, mais qui se retrouvent le temps d’un verre. Il est 19 heures quand les premiers invités arrivent. Hommes politiques, hauts fonctionnaires, businessmen, représentants de la société civile, hommes et femmes de culture et des médias, chefs de représentation diplomatique et responsables d’organisations internationales accrédités en Tunisie se retrouvent au bord de la piscine. Les nuages de la journée ont laissé place au soleil couchant, la température est printanière, la lumière sublime. L’ambiance idéale…
Béchir Ben Yahmed, président-directeur général du Groupe et directeur de la rédaction de Jeune Afrique/l’intelligent, reçoit ses invités, à qui est offert un bouquet de jasmin, emblème du pays. Il est accompagné de son épouse Danielle Ben Yahmed, vice-présidente du Groupe et président-directeur général de Difcom, Zyad Limam, directeur général d’Afrique Magazine, Marwane Ben Yahmed, directeur adjoint de la rédaction de J.a.i., et plusieurs de leurs collaborateurs venus spécialement de Paris, ainsi que des cadres de Sapcom, représentant du Groupe à Tunis.
Parmi les hôtes de marque, on citera l’ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara et son épouse Dominique, qui étaient en visite dans le pays, le Marocain Omar Kabbaj, président de la Banque africaine de développement (BAD) accompagné de son épouse Saïda, du vice-président Chanel Boucher et du secrétaire général Cheikh Fall, les Tunisiens Hédi Baccouche, ancien Premier ministre, Habib Boularès, secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), et son épouse Line, Mongi Bousnina, directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alecso), aux côtés de son épouse Lilia, Mehdi Mlika, ministre-conseiller auprès du Premier ministre, Chedli Klibi, ancien ministre du président Habib Bourguiba et ancien secrétaire général de la Ligue des États arabes, Mohamed Charfi, ancien ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Fathi Houidi, le président du conseil d’administration de Tunisiana (opérateur privé de téléphonie mobile), Ahmed Friâ, ancien ministre des Télécommunications, Mohamed Sayah, ancien ministre et biographe de Bourguiba, Moncer Rouissi, ancien ministre et ex-ambassadeur à Paris, Mokhtar Fakhfakh, président d’honneur de la Biat, sans oublier Slim Chiboub, ex-président de l’Espérance sportive de Tunis et membre du comité exécutif de la Fifa.
Plusieurs ambassadeurs ont pris part à la fête, notamment ceux du Maroc, du Mali, de Turquie, d’Allemagne, de Chine, du Koweït et du Qatar. Leurs homologues de France, des États-Unis, d’Algérie, du Sénégal, d’Afrique du Sud, de Côte d’Ivoire et du Royaume-Uni ont délégué, pour leur part, un de leurs proches collaborateurs.
Parmi les hommes de culture et des médias qui ont pris avec nous le verre de l’amitié, on retrouve les cinéastes Férid Boughedir et Moufida Tlatli, la productrice Dora Bouchoucha, les confrères Taïeb Zahar (directeur du magazine Réalités), Larbi Nasra (patron de Hannibal TV), Noureddine Boutar (directeur de Mosaïque FM), Moncef Gouja (directeur du quotidien Al-Hourriya), Néjib Ouerghi (directeur du quotidien Le Renouveau), Lotfi Hajji (correspondant d’Al-Jazira et président du Syndicat des journalistes tunisiens), Rachid Khéchana (membre du bureau politique du Parti démocratique progressiste, PDP, et correspondant d’Al-Hayat), mais aussi notre consoeur Souhayr Belhassen, ancienne correspondante de Jeune Afrique et de Reuters à Tunis, vice-présidente de la Ligue tunisienne des droits de l’homme.
On n’oubliera pas de citer également Ridha Najar (directeur du Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs, CAPJC), Thierry Vielle (directeur de l’Institut français de coopération, IFC), Karim Ben Smaïl (Cérès éditions), Ashraf Azouz (Dar Ashraf éditions) et l’architecte Ajmi Mimita. Et de nombreux hommes d’affaires et industriels : Mongi Loukil (Carthage Tour), Marwane, Smaïl et Mohamed Ali Mabrouk (Monoprix, Ennakl), Nabil Chaïbi (Groupe Chaïbi, Carrefour-Tunis), Abdelwaheb Ben Ayed (Groupe Poulina), Ahmed et Abdelaziz Bouzguenda (Entreprise Bouzguenda Frères), Mohsen Hachicha (Groupe Hachicha), Taïeb Hachicha et son épouse Faika Materi, Taoufik Mlayah (SCIT), Jean-Pierre Roeland (Tunisiana) et les assureurs Rachid Ben Jemia (Comar) et Habib Daldoul (Cotunace). La liste n’est évidemment pas exhaustive, loin s’en faut…
Invités, le Premier ministre, les principaux membres du gouvernement, ainsi que d’autres hommes et femmes du pouvoir, se sont abstenus de participer à notre fête.
Nous le regrettons, car l’un des objectifs de ce happening était de rassembler en un même lieu, l’espace d’un instant de détente, et pour une rencontre informelle, des personnes qui n’ont guère l’occasion de se voir, de se serrer la main, d’échanger leurs points de vue pour gommer ou atténuer leurs divergences. La plupart d’entre eux sont des patriotes désireux de voir s’instaurer dans leur pays plus de démocratie et un climat propice au dialogue…
La soirée, qui devait prendre fin vers 21 heures, s’est poursuivie jusqu’à 22 h 30. Joie des retrouvailles, pour les uns, plaisir de converser avec des gens d’horizons nouveaux, pour les autres, auront été les ingrédients clés de ce cocktail étonnant. Un événement qui aura des suites puisque le Groupe Jeune Afrique a décidé de retrouver ses fidèles dans chacune des grandes capitales africaines. Tunis a été la première étape puisque c’est là que votre hebdomadaire a vu le jour, en 1960, sous le nom d’Afrique Action. Rendez-vous donc à Casablanca, Dakar, Alger, Ouaga, Libreville et ailleurs… Sans autre prétexte que celui de se retrouver entre amis, de faciliter la rencontre et le dialogue, de favoriser les progrès de la tolérance et de l’esprit démocratique.

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