Au Sénégal, Lekela Power a mis le turbo sur le champ Taiba Ndiaye

Inaugurée en début de semaine par le président Macky Sall, la centrale de Taiba N’Diaye, à 90 km au nord de Dakar, illustre la percée du Sénégal dans les énergies renouvelables. Il est déjà question d’une extension, une satisfaction pour Massaer Cissé, DG de Lekela Power, le développeur du parc éolien.

Massaer Cissé; DG de Lekela Power © Lekela Power

Massaer Cissé; DG de Lekela Power © Lekela Power

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 27 février 2020 Lecture : 3 minutes.

Quartier du Plateau à Dakar, au dixième étage de l’immeuble Rivonia, en face de l’Assemblée nationale. À l’entrée des bureaux de Lekela Power, on est accueilli par une réplique d’éolienne Vestas. La version miniature des 46 qui équipent le champ de Taiba N’Diaye, en service depuis décembre et officiellement inauguré lundi 24 février par Macky Sall. C’est ici que reçoit Massaer Cissé, Sénégalais de 42 ans, et directeur général de Lekela Power dans le pays depuis 2018.

Après onze ans comme consultant chez Deloitte à New York et trois ans toujours pour le cabinet de conseil mais à Dakar, il a rejoint Lekela Power, coentreprise spécialisée dans l’éolien en Afrique créée par le fonds britannique Actis (60 % du capital) et l’opérateur irlandais Mainstream Renewable Power (40% du capital).

Lancé en 2015, Lekela Power développe 1 300 MW sur le continent, en Afrique du Sud, Égypte, au Ghana et maintenant au Sénégal. La société regarde au Kenya et dans les pays voisins du Sénégal, où elle emploie une quarantaine de personnes, recrutées localement.

Jeune Afrique : Vous avez annoncé que la mise en production totale du parc éolien, initialement prévue pour juillet-août, serait avancée à mai. En quoi est-ce significatif ?

Massaer Cissé : Taiba N’Diaye est notre sixième parc éolien et c’est la première fois que nous sommes en avance sur la mise en service. C’est notable dans notre secteur. Il y a deux principaux facteurs d’explication. D’une part, la logistique, qui fait souvent défaut sur ce genre de projet et engendre des retards, s’est bien déroulée, au-delà même de nos espérances. La mobilisation de l’Ageroute, du port, de l’État a permis cela.

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