En Tunisie, les centres d’appels ne répondent plus

Les centres d’appels subissent de plein fouet le confinement instauré dimanche en Tunisie. Au service de clients étrangers, leur activité n’est pas considérée comme vitale. Au risque d’affaiblir un secteur qui pèse 300 millions d’euros par an.

Call-center (photo d’illustration) © Bruno LEVY pour Jeune Afrique

Call-center (photo d’illustration) © Bruno LEVY pour Jeune Afrique

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Publié le 25 mars 2020 Lecture : 4 minutes.

« Bip… Bip… Bip… » La plupart des standards des centres d’appels sonnaient dans le vide mardi. Et pour cause, depuis dimanche, la Tunisie vit à l’heure du confinement total où seules les activités vitales sont censés encore fonctionner.

« Personne n’est dans la logique d’imposer quoi que ce soit. La santé avant tout », affirme Sahbi Gargouri, le président d’Externalys, la chambre syndicale nationale des centres d’appels et de la relation client. Le secteur, qui emploie 25 000 employés et pèse 300 millions d’euros par an (1,2 % du PIB), a ainsi d’ores et déjà vu son activité chuter de moitié : la majorité des clients sont des entreprises basées en Europe, particulièrement en France, un des pays les plus touchés par le Covid-19. Or, toutes les activités de prises de rendez-vous, de démarchages ont été stoppées net de l’autre côté de la Méditerranée, plongeant les centres d’appels dans le désarroi.

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