« Écorces », un roman choral qui fait écho au Hirak
Dans « Écorces », son premier roman, Hajar Bali retrace un siècle d’histoire algérienne à travers les non-dits d’une famille rattrapée par ses silences.
![L’écrivaine Hajar Bali. © Mathieu Bourgois/Opale via Leemage](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/03/26/jad20200326-cm-hbali-photo1.jpg)
L’écrivaine Hajar Bali. © Mathieu Bourgois/Opale via Leemage
Le passé nous poursuit-il quand il n’est pas nommé ? De la famille à la construction d’une nation, que transmettre, et comment ? Ce que l’on dit est aussi important que ce que l’on tait, et les personnages du premier roman de Hajar Bali, auteure d’un recueil de nouvelles et d’une pièce de théâtre, traînent avec eux des traumatismes qui les dépassent.
Nour, la vingtaine, étouffe dans sa « prison d’amour » tenue par ses aînées. Il ne sait pas qu’elles le protègent, par crainte d’une énième séparation. Son grand-père et son père ont été emprisonnés, l’un pour avoir soutenu le FLN, l’autre parce qu’il a été accusé de terrorisme des années plus tard. Sans compter le traumatisme originel de l’aïeule, Baya, répudiée pendant la période coloniale, et à qui son enfant fut enlevé.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »