Guinée équatoriale : Société générale reste mais réduit son exposition politique
La Société générale de banques en Guinée équatoriale, filiale locale du groupe français, en vente depuis 2010, va finalement rester dans le giron de sa maison mère. L’établissement devrait toutefois abandonner son activité de banque de détail pour se recentrer sur les grands groupes.
C’est confirmé : la Société générale de banques en Guinée équatoriale, filiale locale de la banque française, en vente depuis 2010, restera finalement sous le contrôle de sa maison mère. En revanche, elle a décidé de changer de modèle afin de minimiser son exposition politique.
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Modalités
L’établissement dirigé par Bruno Massez va notamment abandonner son activité de banque de détail pour se recentrer sur les grands groupes, publics ou privés.
Après avoir essuyé le refus de trois acquéreurs potentiels – Bank of Africa, Orabank et Attijariwafa Bank -, la deuxième banque du pays n’était pas parvenue à s’entendre sur les modalités de fermeture avec Malabo, actionnaire de l’établissement à hauteur de 30 %.
Présence
Société générale, qui détient 52,44% de sa filiale en Guinée équatoriale, est par ailleurs présent dans une dizaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient, notamment à Madagascar, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée, au Cameroun, au Ghana, au Sénégal, au Tchad, au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
En 2013, le groupe bancaire français a enregistré un produit net bancaire de 1,122 milliards d’euros dans la zone Afrique et Moyen-Orient, en recul de 30,7% par rapport à l’année précédente. Cette région a représenté 4,85% du produit net bancaire mondial de Société Générale.
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