Coronavirus : le jour où le pétrole est devenu gratuit

Le 20 avril, à Wall Street, le cours du baril est tombé en dessous de zéro dollar. En raison des confinements européen et américain, la demande mondiale s’est effondrée, plaçant les pays producteurs dans une situation délicate puisque la production est difficile à ralentir et que les stocks de brut sont saturés…

Un puits de pétrole appartenant au groupe français Perenco, près de Muanda, dans l’extrême ouest de la RDC, en 2016 (image d’illustration). © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Un puits de pétrole appartenant au groupe français Perenco, près de Muanda, dans l’extrême ouest de la RDC, en 2016 (image d’illustration). © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

AURELIE-MBIDA2-2024

Publié le 21 avril 2020 Lecture : 2 minutes.

« Inédit », « époustouflant », « sans précédent», les qualificatifs étaient univoques ce mardi , après que le prix du baril de brut a passé dans la soirée du 20 avril, pour la première fois de son histoire, les producteurs de pétrole ont dû payer pour que les acheteurs l’achètent.

Le prix du contrat à terme sur le baril de brut du Texas occidental (WTI) qui doit expirer ce 21 avril est tombé en territoire négatif (- 37,63 dollars le baril). La raison : avec la pandémie de coronavirus qui met les économies à l’arrêt, il y a tellement de pétrole qui reste inutilisé que les producteurs américains n’ont plus de place pour le stocker, et ne veulent pas en acquérir davantage.

« Les réservoirs de stockage au point de livraison du brut NYMEX de Cushing, en Oklahoma, étaient remplis à environ 70 % au cours de la semaine du 10 avril, selon une analyse de S&P Global Platts. D’autant que ces chiffres reflètent les stocks actuels dans les réservoirs et ne tiennent pas compte du stockage futur déjà contracté. »

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