Selon l’analyste Amine Snoussi, la dérive autoritaire du président tunisien se poursuit. Et ce n’est pas la nouvelle Constitution, approuvée par référendum le 25 juillet et taillée à sa mesure, qui permettra de rectifier le tir. Au contraire.
Voilà dix ans que le pays en a fini avec la dictature. Pour autant, la vie politique n’a pas su faire émerger une culture de la démocratie, selon l’essayiste Amine Snoussi.
Le meurtre crapuleux dans la banlieue de Tunis de Rahma Lahmar, 29 ans, ravive la polémique sur la peine de mort. Mais pour l’essayiste Amine Snoussi, ce débat mène à une impasse.
Le pays est-il condamné à un face-à-face mortifère entre tenants de l’islam politique et nostalgiques de l’ancien régime ? Une partie de la jeunesse veut croire à une troisième voie.
Au lendemain de l’interview donnée par Nabil Karoui à Jeune Afrique, l’essayiste Amine Snoussi s’interroge sur la stratégie du fondateur de Qalb Tounes, et ancien candidat à la présidentielle.
Bien que l’une des rares femmes au premier plan de l’échiquier politique tunisien, Abir Moussi, la chef de file du Parti Destourien Libre (PDL), n’est pas pour autant porteuse d’une révolution sociétale.
En Tunisie, le confinement total risque de plonger la classe populaire et rurale dans la pauvreté. Alors qu’une autre stratégie, fondée sur le confinement des personnes à risque et un dépistage massif, a déjà fait ses preuves…
En Tunisie, la politique obéit à une succession de cycles. Au silence glacial des années sans élections succède le bouillonnement fiévreux des mois précédant les scrutins. La sensation que cela procure ? Celle d’un choc thermique.
La tâche de trouver une équipe susceptible de convaincre la majorité des députés s’annonce ardue : Ennahdha a remporté moins d’un quart des sièges aux élections législatives et il faudra probablement cinq ou six partis pour obtenir une majorité stable. Un véritable casse-tête.