Organisé dans la capitale marocaine, le premier sommet africain de haut niveau sur l’intelligence artificielle a laissé entrevoir, en coulisses, des atermoiements et quelques frictions au sein de l’organisation continentale.
En tête de l’industrie mondiale de l’atome, la Russie et la Chine entendent marquer de leur empreinte de nouveaux territoires sur le continent africain. Aux dépens de Paris et de Washington.
Algérie, Kenya, Maroc, Rwanda… ces dix dernières années, la Russie a multiplié les partenariats nucléaires sur le continent. Mais que valent-ils vraiment ?
De l’Éthiopie à la Tunisie, en passant par le Burkina, le Mali ou encore l’Ouganda, les accords nucléaires avec le russe Rosatom se suivent et se ressemblent. À y regarder de plus près, toutefois, aucun de ces projets n’a connu la moindre avancée. Et pour cause.
Après la découverte de plusieurs gisements de gaz naturel, les spéculations vont bon train sur les capacités du royaume à couvrir ses propres besoins, voire à exporter. Qu’en est-il vraiment ?
Patronat, OCP, ministère de l’Industrie, Masen, Royal Air Maroc… À l’Africa CEO Forum, plusieurs représentants des secteurs public et privé ont vanté les opportunités d’investissements dans le royaume.
Grands pourvoyeurs d’emplois dans plusieurs pays en Afrique, de nombreux secteurs doivent désormais s’adapter à l’intelligence artificielle. Au risque de s’effacer.
Après avoir échoué pendant plus deux ans à céder sa filiale marocaine Lydec au nouveau Suez, le groupe français a enfin trouvé un nouvel acquéreur. Mais à quel prix ? Chronique d’une affaire aux accents diplomatiques.
L’emblématique patronne de l’empire marocain du vin a fait discrètement appel à une importante institution internationale pour assurer la pérennité de son groupe et préparer son introduction en Bourse. Mais ce ne sont pas les seules raisons…
Le patron de Saham Group met enfin la main sur la filiale marocaine du géant bancaire français. Mais l’opération ne sera effective qu’après le feu vert de la Banque centrale et celui du Conseil de la concurrence.
Hydrogène, ammoniac vert, technologie… Les deux mastodontes miniers veulent créer « une entreprise de pointe mondiale » afin de répondre aux besoins du Maroc, mais aussi à ceux des marchés internationaux.
Grand pourvoyeur d’emplois dans plusieurs pays du continent, le secteur des services externalisés doit s’adapter à l’intelligence artificielle et aux nouvelles évolutions technologiques.
Appelé à constituer un « tournant pour l’économie marocaine », le « pétrole vert » est désormais au cœur de la stratégie énergétique du royaume. Plusieurs géants du secteur sont d’ores et déjà dans les starting-blocks.
Après avoir cédé son pôle assurances et ses activités d’offshoring, l’homme d’affaires qualifié de « plus cash du royaume » s’apprête à faire son entrée dans la banque à travers le rachat du groupe Société générale Maroc. Retour sur le parcours d’un homme d’affaires qui fascine autant qu’il trouble.
Après avoir fait carrière dans l’Hexagone et en Afrique subsaharienne, ce féru de mathématiques a réussi à donner une nouvelle envergure au géant minier marocain. Plongée dans son parcours et ses relations.
Premier producteur mondial d’engrais phosphatés, le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab ne cesse de s’étendre et de se diversifier. Il mène aujourd’hui de front plusieurs chantiers aussi ambitieux que stratégiques pour le royaume. Au risque de s’éparpiller ?
À un mois et demi des élections, Mahamat Idriss Déby Itno a décidé de rendre gratuit l’accès à l’eau et à l’électricité au profit des familles défavorisées. Mais la mesure suscite peu d’enthousiasme, tant ses effets restent minimes.
Alors que les relations entre les deux voisins sont plus étroites que jamais, les exportations marocaines de fruits et légumes font l’objet d’attaques régulières de la part des agriculteurs ibériques. Une affaire qui prend des accents diplomatiques.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
En vingt-cinq ans, l’ingénieur a réussi à transformer une petite entreprise familiale en un géant africain de l’électrification et de l’énergie. Retour sur une trajectoire peu commune.
Après une baisse de régime en 2023, le groupe minier poursuit ses projets d’envergure au Maroc et au Sud du Sahara pour concrétiser son ambition : devenir un champion régional diversifié.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Situation des PME, représentativité de la CGEM, nouveau modèle de développement, politique des grands chantiers… L’économiste et homme d’affaires marocain répond sans langue de bois aux questions de Jeune Afrique.
Écroué en décembre pour trafic de drogue, le député PAM Abdenbi Bioui est aussi un homme d’affaires prospère qui brasse des centaines de millions de dirhams grâce à des marchés publics.
Succès de l’IPO à la Bourse de Casablanca, objectifs de croissance à moyen terme… La directrice générale de la première banque d’affaires au Maroc revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de CFG.
Le CEO de Mauritius Commercial Bank revient sur les principaux enjeux énergétiques de l’Afrique et sur la difficulté des banques africaines à accompagner seules le financement des énergies renouvelables.
Confrontés au stress hydrique, les pays du Maghreb rivalisent de projets pour continuer d’assurer l’approvisionnement en eau potable à leur population.
Survenu à quelques mois d’intervalle, le départ de deux hauts fonctionnaires très respectés du département de la ministre des Finances alimente des rumeurs autour de frictions entre elle et son ministre délégué, Fouzi Lekjaâ.