Le groupe bancaire piloté par le banquier Henri-Claude Oyima a obtenu l’autorisation du gendarme régional du secteur pour racheter la totalité des actions détenues par Brazzaville dans le capital de Société générale Congo.
Que manque-t-il au continent pour profiter pleinement des opportunités créées par l’intelligence artificielle ? Entretien vidéo avec la directrice exécutive de Camusat pour l’Afrique.
Le Syndicat national des assurances, banques et établissements financiers du Mali (Synabef) a remporté le bras de fer avec la justice malienne et obtenu, in fine, la remise en liberté du syndicaliste Hamadoun Bah, dont l’arrestation était au cœur de l’appel au débrayage.
Le président sénégalais se rend pour la première fois dans un pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il pourrait jouer le rôle de médiateur entre celle-ci et l’organisation ouest-africaine.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – À 36 ans seulement, la Sénégalaise est devenue la figure africaine de Camusat, spécialiste de la construction et de la maintenance des équipements de télécommunications. Croissance et diversification sont au cœur de la stratégie du groupe.
Caisses populaires au Burkina, Cofina, Advans, Coris Méso Finance… Un peu partout dans la sous-région émergent des acteurs spécialisés dans le financement de très petits entrepreneurs. Une floraison qui attise la convoitise des banques traditionnelles.
Si la question de la probable mise en vente de la filiale ivoirienne du groupe bancaire français aiguise les appétits comme les interrogations dans les cercles financiers, l’idée d’une cession n’est pas une option pour les autorités du pays.
Technologies, finances, immobilier… À la tête de sociétés diversifiées, le président du groupe Kaydan est omniprésent, ou presque, dans le monde des affaires de la Côte d’Ivoire. Et il se fait le chantre de la culture du risque et de la promotion de l’entrepreneuriat auprès des futurs patrons.
Depuis le début de l’année, la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan sévit contre les sociétés qui sont en porte-à-faux avec les dispositions règlementaires. Dernière en date, Solibra, dont le titre a été suspendu sur la place financière d’Abidjan.
Ayant réussi à assainir ses ratios financiers, la filiale malienne du groupe marocain va verser des dividendes à ses actionnaires, une première depuis 2020.
À Abidjan, la poursuite du retrait stratégique d’Afrique du groupe français est désormais sur toutes les lèvres. En coulisses, le sujet alimente les discussions dans les milieux financiers.
Alors que les vols d’Air Côte d’Ivoire et d’Asky vers Niamey s’apprêtent à reprendre, l’interconnexion électrique avec le Nigeria, elle, tarde à se rétablir.
Bien que les ex-pays sanctionnés retrouvent l’accès aux échanges commerciaux et à leurs réserves logées au sein de la Banque centrale, les scénarios quant à l’avenir des relations entre l’AES, d’une part, et la Cedeao, d’autre part, ne sont pas pour le moment unifiés.
En décidant de doubler le capital social minimum des établissements, à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires ouest-africaines cherchent à pérenniser leur business model. Mais pour préserver sa solidité, le secteur devra sans doute passer par des fusions-acquisitions.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Pour maintenir le cap, et alors que la concurrence fait rage, l’assureur ivoirien NSIA a fait appel à l’expérimenté dirigeant béninois. Objectif : reconquérir la place de dauphin à l’horizon 2026.
De manière unilatérale, les juntes maliennes et burkinabè ont choisi de se désolidariser des engagements et obligations des pays membres de l’organisation régionale.
L’annonce du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger suscite l’inquiétude des investisseurs ouest-africains sur le marché financier de l’Uemoa. Explications.
La banque de développement régionale, qui a engagé quelques centaines de millions d’euros dans les trois pays, est désormais forcée de penser à l’après.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
En attendant de boucler définitivement le rachat du groupe bancaire panafricain dans le courant de 2024, l’avocat d’affaires et banquier réorganise son holding bancaire. Explications.
À seulement 48 ans, Léon Konan Koffi est la fois l’artisan du retour en force du tycoon Bernard Koné Dossongui dans la banque et l’un des piliers d’Atlantic Group.
Assurances agricoles, restructuration, apports en fonds des actionnaires… Cinq ans après avoir frôlé le dépôt de bilan, l’assureur ivoirien a multiplié par vingt son chiffre d’affaires et se rapproche du numéro un ivoirien, Sanlam, sur le segment IARDT (incendies, accidents, risques divers et transports).
Le placement en garde à vue le 10 janvier de l’ancien patron d’Énergie du Mali, Koureissi Konaré, ainsi que de plusieurs collaborateurs de la société publique intervient sur fond d’accusation de « faux, usage de faux » et « atteinte aux biens publics ».
La compagnie aurifère canadienne invoque des « fautes graves » pour justifier le limogeage de son président, le Français Sébastien de Montessus. Un coup dur pour le groupe qui s’est hissé parmi les premiers producteurs d’or en Afrique de l’Ouest.
AFG Holding, contrôlé par le magnat Bernard Koné Dossongui, a obtenu l’accord du régulateur bancaire et des autorités réglementaires pour la reprise et la fusion des activités de Banque populaire Côte d’Ivoire à sa filiale locale. Une prise qui permet au groupe de renforcer in fine sa présence et d’afficher ses ambitions.
Apports des actionnaires, fusions-acquisitions, absorptions… En voulant muscler le capital des banques ouest-africaines à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires et réglementaires cherchent avant tout à préserver la solidité du secteur. Explications.
La naissance tous azimuts de banques à capitaux publics en Afrique francophone est accueillie tièdement par le secteur, qui estime que le modèle doit prouver sa pertinence dans l’architecture financière nationale et régionale.
En rachetant le segment retail du groupe britannique à Abidjan, Idrissa Nassa entend renforcer l’ancrage local de son groupe, déjà bien établi dans le pays.