Pris dans le piège du conflit russo-ukrainien, une partie des ressortissants algériens ont difficilement fui leur pays de résidence. Beaucoup d’autres, bloqués aux frontières, cherchent encore un moyen de traverser.
Pour les autorités, il s’agit d’accorder aux primo-demandeurs d’emploi un revenu « pour subvenir aux besoins de base ». Mais la mise en place de cette mesure interroge, d’autant que le champ d’application pourrait se révéler nettement plus large que prévu par le chef de l’État.
L’apparition d’un foyer de contamination de grippe aviaire dans l’est du pays met à mal le marché de l’export, encore faible mais prometteur selon Alger.
L’Algérie a remporté le dernier round dans la bataille qui l’opposait au groupe du milliardaire égyptien Naguib Sawiris. Retour sur une saga judiciaire qui aura duré plus de dix ans.
Plusieurs hauts responsables des télécommunications ont été limogés après un nouvel incident sur le réseau Internet. Tentative d’apaiser les usagers ou réelle volonté de réorganiser le secteur ?
Durement touché par la chute des prix des hydrocarbures, le géant algérien doit réduire ses activités d’exploration. Au risque de mettre en péril sa capacité de production future.
Sur fond de ralentissement du secteur de l’électroménager, le gouvernement algérien exige plus de valeur ajoutée locale et durcit le régime d’exemptions fiscales et douanières.
Le duel entre Belkacem Zeghmati et Issad Mabrouk, les deux hommes forts de l’appareil judiciaire, risque de déstabiliser le ministère de la Justice, particulièrement sensible dans une conjoncture politique confuse.
Le groupe italien reprochait à Alger de ne pas être intervenu dans le litige qui l’opposait à son ancien partenaire, l’opérateur public Algérie Télécom. Mais la Cour d’arbitrage de La Haye lui a donné tort.
La décision du président Abdelmajid Tebboune d’effectuer un dépôt de garantie de 150 millions de dollars à la Banque centrale tunisienne (BCT) suscite l’incompréhension chez de nombreux Algériens. Dans un contexte où les réserves de change sont en chute libre, ils estiment que le pays a d’autres priorités.
Salaires non versés, chantiers à l’arrêt, contrats résiliés… La situation des entreprises détenues par Ali Haddad et les frères Kouninef, toujours en prison, est critique, malgré la mise en œuvre d’un plan de sauvetage en septembre dernier. Désemparés, des salariés protestent, en appelant directement au président Abdelmadjid Tebboune.
Le président Abdelmadjid Tebboune a accordé un entretien, retransmis à la télévision, à huit responsables de médias publics et privés. Une manière de se démarquer de son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika – dont les relations avec les journalistes étaient exécrables -, même si les entraves à la liberté de la presse restent nombreuses en Algérie.
Dans un climat d’affaires crispé et suspicieux marqué par une série de méga-procès pour corruption, le monde de l’entreprise algérien attend beaucoup de la nouvelle équipe gouvernementale.
Le général-major Saïd Chengriha est devenu, le 23 décembre, le nouveau chef d’état-major de l’armée nationale populaire (ANP) par intérim à la suite du décès d’Ahmed Gaïd Salah. Homme de terrain et novice politique, il hérite d’une « situation inédite et difficile », marquée par un mouvement de contestation populaire inédit.
Sur fond de crise politique, le Parlement balaie les tabous en matière de financements et d’investissements étrangers. Mais la portée et l’efficacité de ces réformes interrogent.
Ils revendiquent leur soutien au mouvement de contestation populaire, sans toutefois appeler au boycott de la présidentielle du 12 décembre, imposée par l’armée. Un double jeu risqué ?
Sous l’impulsion du mouvement populaire contre le régime et face au manque de liquidité, les opérateurs économiques espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire.
Après dix jours de paralysie de la quasi-totalité des tribunaux du pays, le principal syndicat des magistrats a appelé, le 5 novembre, à suspendre la grève initiée pour dénoncer « la mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire ». Malgré la fin du mouvement, le nouveau président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) s’inquiète de la question de l’indépendance de la justice en Algérie.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
Les arrestations de dirigeants du secteur privé et l’attente de décisions sur l’importation d’intrants mettent plusieurs filières dans des situations délicates.
Les sanctions n’ont pas tardé à tomber après la bousculade qui a provoqué cinq morts en marge du concert du rappeur Soolking, jeudi à Alger, avec les limogeages du patron de l’ONDA, organisateur de l’événement, du chef de la police nationale et de la ministre de la Culture. En attendant les conclusions de l’enquête, les différentes parties se renvoient la responsabilité du drame.
Tandis que le pouvoir intensifie la répression du mouvement de contestation en multipliant les arrestations, les syndicats des travailleurs et des patrons ont changé de tête. Un simple « ravalement de façade », estime une partie de l’opposition et de la société civile, qui dénonce des « méthodes d’intimidation anciennes ». Décryptage.
Seul candidat en lice, Sami Agli a été élu, le 24 juin, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le patronat algérien. Une tâche délicate en ces temps troublés.
Tandis que son ancien président, Ali Haddad, fait face à la justice, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), principale organisation patronale du pays, se prépare à choisir son nouveau leader dans un climat de vives tensions, et alors que ses membres à jour de leurs cotisations sont passés de 4 000 à 170.
Présentée comme la deuxième du continent, la nouvelle aérogare de la capitale pourra accueillir 16 millions de voyageurs par an. De quoi attirer davantage de visiteurs. Mais son inauguration, initialement prévue pour février, a été reportée sine die.