La procédure de destitution déposée mi-août contre le président angolais a très peu de chances d’aboutir, mais peut-être le poussera-t-elle à revoir sa politique.
L’attribution d’un important contrat d’infrastructures – le corridor de Lobito – à un consortium européen et non chinois est la preuve d’une certaine perte d’influence de Pékin en Angola. Tribune.
À quelques mois des élections générales, prévues en août prochain, le leader de l’Unita, candidat de l’opposition historique, veut croire en ses chances de l’emporter face à son rival du MPLA, le chef de l’État sortant.
« L’Angola de João Lourenço » (5/5). Tout en maintenant son influence au niveau régional, le président angolais a engagé un rééquilibrage des relations avec la Chine au profit de l’Europe et des États-Unis. Tribune.
Le patrimoine immobilier public s’est enrichi de plus de 1,8 milliard d’euros dans le cadre du processus de recouvrement. Ces transferts de propriété et autres saisies posent de nombreuses questions.
Les « Luanda Leaks » signent probablement la fin de la saga dos Santos. L’ancien président angolais n’est pas à l’abri de poursuites internationales, d’autant qu’il n’est pas protégé par l’immunité en dehors de l’Angola.
Le mariage de raison entre l’Angola et la Chine a fait son temps, et un nouveau partenariat doit nécessairement le remplacer. L’Angola ne rompra pas cette union, tant sa dette envers l’empire du Milieu s’élève à plus de 23 milliards de dollars.
Pour de nombreux observateurs, l’élection de João Lourenço à la tête de l’Angola n’était guère plus qu’une opération cosmétique visant à perpétuer la mainmise de José Eduardo dos Santos et de son clan sur le pays.