L’arrière-grand-père de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, était un travailleur immigré algérien. Il s’est installé en France, dans la région lyonnaise, au début des années 1930. Nous avons enquêté sur cet aïeul dans son village en Kabylie ainsi qu’à Paris.
Trois anciens responsables de la Direction de la surveillance du territoire révèlent, dans un livre, les coulisses et les secrets des affaires sensibles traitées par l’ex-contre-espionnage français en Algérie et en Europe.
En provoquant des législatives anticipées au lendemain des européennes, le président Emmanuel Macron prend le risque de voir l’extrême droite, arrivée en tête le 9 juin, accéder au pouvoir en France. Une hypothèse catastrophique pour les relations entre Paris et Alger.
Pour la première fois depuis 1999, le Front des forces socialistes va présenter un candidat à l’élection présidentielle algérienne. Premier secrétaire national du parti depuis juillet 2020, Youcef Aouchiche ambitionne de se faire une place dans une campagne qui s’annonce, pour l’instant, sans suspense.
La présidence de la République algérienne a annoncé la destitution de Mohamed Bouakkaz « pour fautes graves et manquement à la déontologie », sans donner aucune indication sur les faits qui lui sont reprochés. Nos révélations sur les raisons de son éviction.
Le 3 juin, le stade de Constantine a été saccagé par des supporters à l’issue d’une rencontre de championnat national. Ce phénomène prend de l’ampleur et s’installe dans la durée.
Elle a connu Camus à l’âge de 15 ans, sympathisé avec Picasso à 16 ans, et ses toiles sont connues dans le monde entier. Le destin de Baya, icône de la peinture algérienne, reste méconnu chez ses compatriotes.
Le chef de l’État, qui ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions pour la présidentielle anticipée du 7 septembre, a pris la parole ce 1er mai, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens. L’occasion de solder des comptes avec l’ancien régime et de dresser le bilan de son mandat.
Très attendu par le public après des années de censure, le film consacré à ce héros de la révolution assassiné en 1957 ne pourra pas être projeté dans toutes les salles du pays, faute de matériel de projection moderne.
Le club le plus titré d’Algérie, porte étendard de l’identité berbère, est désormais dirigé par un ancien ministre de la Jeunesse et des Sports de l’ère Bouteflika. Nouveau boss, nouveau stade et nouvelle ère pour la JSK.
Trois fois candidate à la présidentielle sous le régime de Bouteflika, la patronne du Parti des travailleurs entend faire du scrutin de septembre 2024 l’occasion d’aborder les sujets qui fâchent.
La Cour constitutionnelle a rendu un avis positif aux demandes de levée de l’immunité parlementaire d’une sénatrice et de six députés, poursuivis pour divers délits de droit commun.
Un mois après avoir avancé la date du scrutin présidentiel, le chef de l’État algérien ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions. Mais elles ne font guère de doute.
Alors que le président algérien a confirmé le principe d’une visite d’État à Paris et à Amboise à l’automne 2024, la question de la restitution des objets ayant appartenu à l’émir et détenus par la France, point de crispation entre les deux capitales, bute encore sur plusieurs obstacles.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a déclaré que le dossier d’expropriation, venu envenimer une fois de plus les relations entre l’Algérie et le Maroc, était clos. Comment est-on passé de la crise à l’apaisement ? Éléments de réponse.
Si l’enquête de la police allemande sur la mort de Krim Belkacem a permis d’identifier des membres du commando, aucun n’a été arrêté. Et l’identité des commanditaires demeure à ce jour inconnue.
En octobre 1970, l’opposant algérien se rend à Francfort, en Allemagne, convaincu d’y retrouver des hauts gradés de l’armée décidés à renverser le président Boumédiène. Et tombe dans le piège qui entraînera sa mort.
Après l’indépendance de l’Algérie, Krim Belkacem devient un opposant du président Ahmed Ben Bella, puis de son successeur, Houari Boumédiène. En avril 1969, il est condamné à mort par contumace par la cour révolutionnaire d’Oran pour « complot contre la sûreté de l’État ».
Grâce à des documents exclusifs obtenus auprès des archives allemandes, Jeune Afrique lève un coin du voile sur l’assassinat, en octobre 1970, à Francfort, de Krim Belkacem, l’un des neufs chefs historiques du FLN.
Ancien président du parti d’opposition RCD, Mohcine Belabbas a été condamné à 6 mois de prison dans le cadre d’une affaire liée au décès d’un ouvrier clandestin marocain.
Alors que le scrutin présidentiel était prévu en décembre 2024, le chef de l’État décide, contre toute attente, de l’organiser trois mois plus tôt. Si Tebboune se déclare candidat, l’affaire semble pliée d’avance. Mais il ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet.
La présidence de la République a annoncé la tenue d’une « élection présidentielle anticipée » samedi 7 septembre 2024. On ignore encore si Abdelmadjid Tebboune a l’intention de briguer un second mandat.
Une quinzaine de personnes font l’objet d’une enquête dans le sud de l’Espagne pour un trafic lié à l’identification et au rapatriement de corps de migrants disparus. Les suspects réclamaient plusieurs milliers d’euros aux familles.
Le gouvernement marocain a décidé de la saisie de trois assiettes foncières à Rabat appartenant à l’ambassade d’Algérie. Alger condamne fermement et menace de riposter « par tous les moyens appropriés ».
Reportée à deux reprises, la visite d’État du président algérien pourrait avoir lieu fin septembre ou début octobre. Soit en pleine campagne électorale pour la présidentielle de décembre 2024 en Algérie.
Avocate, opposante et femme de caractère, la patronne de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) s’est lancée dans la course à la présidentielle de décembre 2024 et dresse un constat plutôt sévère de l’état du pays.
Après de multiples péripéties et blocages, le long-métrage de Bachir Derrais sur le héros de la révolution algérienne sera projeté en avant-première à l’Opéra d’Alger. Sa sortie dans les salles est prévue dans le courant de l’année.
Président d’El-Bina, un petit parti qui compte deux membres dans le gouvernement, cet islamiste en costume d’alpaga passé maître dans l’art de l’entrisme fourbit ses armes dans la perspective de la présidentielle de décembre 2024.
Après la déroute de la CAN, le patron de la Fédération algérienne de football a annoncé la fin du contrat du sélectionneur, assortie de trois mois d’indemnités. Exigeant le respect des termes dudit contrat, celui-ci menace désormais de porter l’affaire devant les instances internationales.
À dix mois de la fin de son premier mandat et de la prochaine élection présidentielle, le chef de l’État dresse un bilan positif de ses quatre années au palais d’El-Mouradia. De quoi alimenter les spéculations sur sa candidature à sa propre succession.