Près d’un an après la chute du président du Niger Mohamed Bazoum, l’euphorie des premiers jours a fait place aux difficultés. Reclus dans son palais de Niamey, le président de la transition s’appuie sur ses derniers proches.
En marge du sommet de Paris sur la vaccination, le chef de l’État sénégalais s’est entretenu avec Emmanuel Macron pour poser les bases d’un nouveau partenariat « gagnant-gagnant » avec la France.
Le permis d’exploitation du site d’extraction d’uranium d’Imouraren a été retiré au groupe dirigé par Nicolas Maes, depuis novembre 2023. C’est la conclusion d’un long bras de fer entre Orano et la junte au pouvoir au Niger.
Au fil des années, nombre de grands groupes africains et mondiaux sont venus investir et s’établir au Rwanda. Le pays attire aussi de plus en plus de jeunes cadres supérieurs, séduits par sa culture managériale. Jeune Afrique a rencontré deux « Young Leaders » issus de la French-African Foundation, qui estiment qu’il faut s’inspirer du modèle rwandais.
Prolongation de la transition, relations avec la Cedeao, pénuries d’électricité, Simandou… De passage à Kigali, où il a pris part à l’Africa CEO Forum, le Premier ministre guinéen a répondu aux questions de Jeune Afrique.
En clôture de l’édition 2024 de l’Africa CEO Forum, le président rwandais et ses homologues du Kenya William Ruto et du Mozambique Filipe Nyusi ont plaidé pour une réforme de l’Union africaine pour faciliter les échanges commerciaux entres Africains.
Croissance soutenue, investissements massifs, amélioration sensible du niveau de vie… Le modèle rwandais force le respect. Mais le poids de la dette et la prééminence du public sur le privé pourrait en menacer la viabilité sur le long terme.
À court de liquidités, le gouvernement nigérien a opté pour un prêt auprès de la China National Petroleum Corporation (CNPC) pour renflouer ses caisses. Il compte rembourser grâce aux prochaines ventes de brut extrait du gisement d’Agadem.
Face aux délestages récurrents et à la montée de la grogne sociale, le président guinéen cherchait à s’attacher les services du géant turc de l’énergie, Karpowership. Alors que les négociations étaient sur le point d’aboutir, Conakry s’est retrouvé dos au mur. Explications.
Après que le milliardaire américano-canadien a trouvé du cuivre à Kamoa-Kakula, en RDC, en 2009, il s’est aventuré en Guinée, à la frontière du Liberia et de la Côte d’Ivoire. Désormais dos au mur dans le gisement du Mont Nimba, le magnat des mines use de tous les canaux pour mettre son fer sur les rails.
Face aux blocages, le magnat a décidé de reprendre en main son projet de mine de fer en Guinée. De Conakry à Monrovia en passant par Washington, il a mobilisé son réseau pour faire pression sur les autorités guinéennes et libériennes.
À la tête d’Ivanhoe Mines, le tycoon américano-canadien a su s’imposer parmi les figures incontournables du cuivre mondial. C’est par la RDC qu’il est entré sur le continent, au début des années 2000, avant d’étendre son empire en Guinée, dix ans plus tard.
Sujets sensibles à Conakry, la restructuration de la Société nationale du pétrole et la nomination de son directeur général font l’objet d’intenses négociations à la présidence. Jeune Afrique vous en dévoile les coulisses.
Le président français a choisi de se faire représenter par une délégation ministérielle pour les cérémonies du 7 avril prochain, qui marqueront les trente ans depuis le génocide. Explications.
Attendue ce 25 janvier, la délégation de l’organisation sous-régionale n’a pas été autorisée à se rendre dans la capitale nigérienne avant la fin de la journée, faute d’autorisation de la junte du général Abdourahamane Tiani.
Six mois après le coup d’État d’Abdourahamane Tiani, le groupe spécialisé dans la gestion de l’eau vient de plier bagages sans la moindre indemnité d’éviction. Une perte sèche à laquelle risque de s’ajouter une plainte de l’un de ses actionnaires pour « fautes de gestion ».
Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce 8 janvier. Il était détenu au côté de son père depuis le putsch du 26 juillet dernier.
Opposant emblématique à Alpha Condé, le président de l’UFDG est menacé de poursuites judiciaires à Conakry. Parti en voyage pour une durée indéfinie, il s’appuie sur ses fidèles, mais aussi sur de nouveaux amis, pour conserver sa place sur la scène politique guinéenne.
En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.
Le ministre togolais des Affaires étrangères est l’une des rares personnes que le président de la transition malienne écoute. De quoi en faire un homme aussi incontournable que critiqué.
En 2020, les militaires aujourd’hui au pouvoir à Bamako renversaient Ibrahim Boubacar Keïta en promettant de rétablir la sécurité. Deux ans plus tard, leur camp de Kati est attaqué par des groupes jihadistes. Le régime serait-il en péril ?
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
À l’aube, le camp militaire de Kati, où vit le président Assimi Goïta, a été la cible d’une attaque. Les autorités dénoncent avoir été la cible de « terroristes ». Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Une semaine après l’arrestation de 49 soldats ivoiriens que la junte au pouvoir a qualifié de « mercenaires », Jeune Afrique fait le point sur cette crise diplomatique qui oppose les deux capitales ouest-africaines.
De l’implication du « Guide » libyen dans la rébellion touarègue de 2007 à l’affaire de des surfacturations au sein de l’armée… Depuis plus de quinze ans, le journaliste et directeur de la publication de L’Événement traque scandales et malversations. Portrait d’un infatigable enquêteur.
Il est l’ainé des cinq putschistes qui règnent sur le Mali et un habitué des coups d’État. En mai, les rumeurs l’ont même dit derrière une tentative de déstabilisation. Le président du Conseil national de transition aurait-il tenté de s’émanciper ?
Après avoir promulgué la loi électorale, Assimi Goïta propose à la classe politique une nouvelle feuille de route qui met fin au pouvoir des militaires en 2024.
Le 24 juin, le président de la transition a promulgué la loi régissant les futurs scrutins. Ce texte clé lui permet notamment de se porter candidat à la future présidentielle. Jeune Afrique en détaille les principaux points.