Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.
Abdel Fattah al-Sissi s’est rendu à Doha pour une rencontre qui scelle le rétablissement des relations avec les Qataris, et qui a nourri les spéculations sur un éventuel accord libyen, où les deux pays sont impliqués.
Détenu au Liban depuis 2015, le quatrième fils de Mouammar Kadhafi est sorti de son silence. Sa libération continue de faire l’objet de tractations en coulisses.
L’Égyptien Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain. Le successeur d’Oussama Ben Laden – bien que beaucoup moins charismatique que lui –, a longtemps été le véritable idéologue de l’internationale jihadiste.
Proche de l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi et d’Ennahdha, le sécuritaire avait été limogé par Kaïs Saïed après le 25 juillet 2021. Un an plus tard, il se retrouve sur le banc des accusés. Explications.
Le président des Émirats arabes unis se rend en France du 17 au 19 juillet, dans un contexte de crise énergétique mondiale. Au programme, outre les visites protocolaires et les accords commerciaux, la situation en Libye et les négociations sur le nucléaire iranien.
Le nouvel émir d’Abou Dhabi a fait des Émirats arabes unis une puissance influente du Golfe. Mais il devra opérer un délicat virage géopolitique s’il veut conserver son autonomie vis-à-vis de l’Arabie saoudite de Mohammed Ben Salman.
Les images de policiers israéliens s’attaquant au cortège funéraire de la journaliste palestinienne d’Al Jazeera ont fait le tour du monde. Si elles ont partout suscité un légitime émoi, elles illustrent surtout l’impunité de l’État hébreu.
Lors du traditionnel concours de mémorisation du Coran, Kaïs Saïed a choqué jusqu’à certains de ses soutiens en s’affichant avec une fillette voilée. Il s’est également livré à une interprétation toute religieuse du contexte politique actuel. L’islamologue Youssef Seddik fait part à JA de son désarroi.
Ahmed Zendjabil, Ridouan Taghi, Moncef Ben Ali… Ils ne sont pas (tous) connus du grand public, mais ont, de leur temps, construit de véritables empires du crime. Trajectoires.
Le 7 avril, la Russie a été exclue du conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Mais cette résolution est loin d’avoir recueilli autant de voix que les précédentes sur la question, en particulier dans le monde arabe. Explications.
Ouvert le 13 mars au Qatar, le pré-dialogue tchadien qui doit mener à un dialogue autour de la transition à N’Djamena en mai a bien failli tourner court. Les demandes des opposants étant maintenant entre les mains du CMT, des dizaines de chefs de l’opposition et de la rébellion patientent dans la capitale qatarie. Reportage.
En février dernier, Fathi Bachagha a été nommé chef du gouvernement par le Parlement de Tobrouk. L’homme rêve désormais de déloger le Premier ministre officiel, Abdulhamid al-Dabaiba. Mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot.
Prudence diplomatique, nécessité d’organiser le rapatriement de leurs ressortissants… Comment les États du Maghreb « gèrent » l’invasion russe de l’Ukraine.
Officiellement, les relations sont toujours au beau fixe entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Mais l’appétit régional croissant de Riyad a quelque peu rafraichi l’atmosphère entre les deux princes.
Deux chefs de gouvernement pour un seul pays, c’est trop. Afin de tenter de désamorcer la crise qui s’annonce, le chef de l’État a reçu Abdulhamid al-Dabaiba puis Fathi Bachagha.
Nommé Premier ministre après un vote de la Chambre des représentants de Tobrouk, Fathi Bachagha est censé prendre la succession d’Abdulhamid Dabaiba. Mais ce dernier, toujours reconnu par l’ONU, n’entend pas céder sa place.
Après le report sine die de l’élection présidentielle prévue en décembre, le pays se retrouve dans une nouvelle impasse institutionnelle, alors que les tensions sur la scène internationale compliquent un peu plus les discussions entre les puissances impliquées dans le conflit.
Maintes fois différées, les élections générales censées clore une interminable phase de transition et doter le pays d’un gouvernement légitime et unifié sont prévues à la fin de l’année. JA vous présente les candidats phares de la présidentielle du 24 décembre… sous réserve qu’elle se tienne.
Après avoir été disqualifié par la Haute Commission électorale, le fils de Mouammar Kadhafi a finalement vu sa candidature validée par la cour de justice de Sebha. Explications.
Des forces loyales au maréchal Haftar continuent d’intimider les juges de la cour de justice de Sebha, qui doivent plancher sur la recevabilité de la candidature du fils de Kadhafi à la présidentielle.
Officiellement exclu de la course à la présidentielle, le fils de Mouammar Kadhafi comptait déposer un recours à Sebha. Mais les forces loyales au maréchal Haftar, lui-même candidat, bloquent la Cour de justice.
L’événement était attendu depuis plusieurs semaines : le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, a déposé sa candidature à la présidence libyenne ce 14 novembre, dans la ville de Sebha.
Fini les relations cordiales : le président français et son pair algérien ont ressorti l’artillerie lourde. Et ce sont toujours les mêmes sujets qui fâchent…
Dix ans après sa mort, les théories du complot fleurissent sur l’ancien Guide libyen. Retour sur les derniers jours de celui qui s’était autoproclamé « roi des rois d’Afrique ».