Alors que les Minoteries du Congo (Minoco), filiale de Seaboard, vont être contraintes d’arrêter leur production pendant plusieurs mois, Somdiaa a investi 27 millions d’euros dans la construction d’un moulin dans le port de Pointe-Noire.
Délogé du Gabon, en froid avec la Guinée et le Maroc, le numéro un mondial des services à l’environnement traverse une période difficile, alors qu’arrive un nouveau directeur Afrique-Moyen-Orient.
Patrice Fonlladosa, directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient de Veolia de 2013 à 2018, fut pendant de longues années l’homme de confiance d’Antoine Frérot, le PDG du groupe, avant que leur relation ne se détériore.
Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.
L’année 2018 a été marquée par l’apparition de mouvements de protestation sur les réseaux sociaux visant les politiques commerciales de certaines entreprises sur le continent. Enquête sur une petite révolution.
Le leader mondial de l’eau et des services à l’environnement, Veolia, vient d’annoncer la nomination de Christophe Maquet au poste de directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient en lieu et place de Patrice Fonlladosa, vitrine du groupe en Afrique depuis près de quinze ans.
Moins de deux ans après sa nomination surprise en janvier 2017, le directeur général exécutif de Cevital, Said Benikene, quitte le premier groupe privé algérien, indique un communiqué interne signé d’Issad Rebrab, PDG et fondateur de l’entreprise.
Le directeur général du géant du cacao Cargill West Africa a choisi Jeune Afrique pour évoquer l’avenir de la filière, dont l’image est ternie par différents scandales.
En difficulté au Sénégal, Eranove, le groupe, champion de l’électricité en Côte d’Ivoire, a remporté à Madagascar, au Togo et au Gabon des contrats lui offrant une présence panafricaine.
L’ancien directeur général de l’OMC, porte-parole de la Fondation Mo Ibrahim, revient pour Jeune Afrique sur les points clés de l’Indice de la gouvernance africaine (IIAG) 2018.
Le groupe français, jusque-là cantonné à la conception d’usines de production d’eau, vise désormais des contrats de délégation de service public au sud du Sahara.
Le virage opéré depuis la prise de participation de Wilmar a fait grimper les revenus et les marges du premier groupe chérifien du secteur. Son chiffre d’affaires pourrait tutoyer le milliard d’euros dans un avenir proche.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a rejeté le 31 octobre les recours administratifs de la Sénégalaise des eaux (SDE) et de Veolia concernant l’attribution à Suez de la concession du service public de l’eau. La SDE promet un recours en contentieux.
En dix ans, l’Office chérifien des phosphates s’est métamorphosé en géant des engrais. Face aux Chinois, aux Américains et aux Saoudiens, il vise aujourd’hui la place de numéro un mondial, sans oublier d’appuyer la stratégie du royaume partout où il le peut. De la recherche scientifique au développement du Sahara.
En 2007, OCP capture 47 % des parts de marché mondial du phosphate, mais n’a pas encore réussi son entrée dans le secteur de l’engrais, du fait de la faiblesse de ses moyens financiers, par excès de prudence et sans doute aussi par manque de compétences techniques.
Investissements records, conquête de nouveaux marchés, élargissement de l’offre, Roland Pirmez, président de la zone Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est de Heineken analyse le passage à l’offensive du brasseur amstellodamois sur le continent et répond aux critiques de ses détracteurs.
Le budget de la chaîne risque de se voir de nouveau diminuer en 2019. Yves Bigot, son directeur général, souhaite profiter du sommet d’Erevan pour obtenir de nouveaux financements.
Avec l’ouverture prévue d’une brasserie au Mozambique en 2019, Heineken a décidé à s’attaquer au prêt carré austral d’AB InBev. Mais la réplique du numéro un mondial belgo-brésilien n’a tardé.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.
L’ambassadeur de la République populaire de Chine en France répond pour Jeune Afrique à ceux qui s’inquiètent de la perte de souveraineté impliquée par la charge de la dette dans certains pays africains, notamment du fait des prêts accordés par Pékin.
Alors que les énergies renouvelables deviennent plus économiques, les centrales au charbon, polluantes, ne sont plus la solution pour les pays africains.
Issad Rebrab, président du groupe Cevital et Redha Kouninef, actionnaire majoritaire de KouGC ont tous les deux investi dans la production d’huile. Le bras de fer est engagé et pour le moment, c’est le second qui a une longueur d’avance.
La réussite éclatante de la filiale du groupe singapourien Olam est celle de son directeur général. Grand architecte logistique du pays, il suscite l’admiration autant que la jalousie et les critiques.
L’accord conclu entre l’ancien ministre ivoirien Adama Bictogo et Gagan Gupta a permis à Olam Gabon d’obtenir la construction et la gestion du terminal industriel polyvalent de San Pedro en Côte d’Ivoire.
Il est courant d’expliquer les piètres performances de l’agriculture africaine par les faibles doses d’engrais administrées aux terres cultivées. Mais la qualité des sols – souvent très dégradés – est aussi un facteur à prendre en compte.
C’est auréolé de son statut de nouvel empereur que le président chinois entame son voyage officiel en Afrique, placé sous le signe de la coopération économique. À Dakar, Kigali et Jo’burg, on déroule les tapis rouges.