Cinq ans après la privatisation du secteur, le géant ouest-africain subit des coupures à répétition. Faute d’avoir pris des sanctions contre les distributeurs et d’avoir fixé un tarif économiquement viable, l’état est le premier responsable de cet échec.
Les développeurs d’énergies renouvelables commencent à bouder le royaume chérifien. Ils reprochent à l’agence Masen de confier la quasi-totalité de ses projets aux saoudiens d’Acwa Power.
Après avoir raflé les projets Noor I, II, III et IV, le groupe saoudien tente la passe de cinq avec Noor Midelt. Mais la partie s’annonce cette fois plus compliquée.
Vendredi 29 juin sera lancé à Cotonou le Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA). Son secrétaire général, Siengui Ki, est revenu pour Jeune Afrique sur les enjeux de ce marché électrique régional.
Grâce à une hausse de la demande et à des investissements massifs, le secteur a vu émerger des champions nationaux qui doivent développer leurs circuits de distribution.
Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’Onee et Mustapha Bakkoury, président de Masen, se voit en rivaux par le chevauchement de leurs activités. À terme pourtant, les deux sociétés seraient complémentaires.
Les désaccords se multiplient entre le gouvernement et le fonds d’investissement, actionnaire de référence d’Eneo, pierre angulaire du système électrique camerounais. Au cœur du conflit, le renouvellement anticipé du contrat de concession de l’énergéticien.
Diversification de son portefeuille de boissons, renforcement de sa présence sur le terrain, le géant des sodas part à la conquête des jeunes adultes et des ados. Un peu plus d’un an après sa prise de fonctions, le directeur général Égypte et Afrique du Nord de Coca-Cola détaille ses ambitions.
Depuis plus d’un an, le premier port kabyle, Béjaïa, est le théâtre d’une bataille féroce entre le groupe Cevital et Djelloul Achour, le PDG de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB).
Le Burkina Faso opérait le 24 mai dernier un changement majeur dans sa diplomatie, en rompant ses relations avec Taïwan, au profit de Pékin. Pour l’historien François Godement, les raisons ne sont pas à chercher du côté du Burkina, mais bien en Chine.
« Inquiétant », « irrationnel », « inédit ». Le patronat marocain est sous le choc devant l’incroyable « succès populaire » du boycott qui frappe actuellement les marques Sidi Ali (eau), Afriquia (stations-service) et Centrale Danone (lait).
La dynamique de croissance du géant singapourien s’explique, selon le directeur exécutif et directeur de l’exploitation d’Olam, par sa volonté constante de diversification.
Le distributeur d’électricité Eneo, contrôlé par Actis, attend de voir sa concession renouvelée au Cameroun. Mais la décision de l’État est bien incertaine.
L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.
Selon Thierry Dal Farra, avocat spécialisé en droit pénal des contrats publics, et associé du cabinet UGGC Avocats, les délits dont Vincent Bolloré est soupçonné seront délicats à prouver par la justice.
Ils étaient sur le devant de la scène : Jacques Anouma, ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Lakhdar Brahimi, ex-diplomate algérien et Dambisa Moyo, ancienne de Goldman Sachs. Que sont-ils devenus ?
Des chercheurs africains du West African Virus Epidemiology for root and tuber crops (Wave) ont mis en garde le 12 avril dernier à Abidjan contre les ravages possibles de la « striure brune du manioc », alors que la production et la consommation du tubercule n’a jamais été aussi importante sur le continent. Décryptages de Philippe Vernier, agronome du Cirad.
Depuis dix ans, l’entreprise détenue à 95 % par l’État marocain s’étend sur le continent et ne semble pas avoir de concurrents. Jeune Afrique a mené l’enquête sur la stratégie de cette société hors norme, première exportatrice de minerais de phosphate dans le monde.
Lancé il y a tout juste deux ans, OCP Africa, la division Afrique du groupe, connaît déjà son deuxième PDG en la personne de Karim Lotfi Senhadji, 46 ans.
Malgré d’excellents rendements en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, la production de canne souffre d’un marché mondial toujours plus baissier. Les acteurs de la filière cherchent une porte de sortie.
Le premier est directeur général Moyen Orient, Afrique, Asie, Inde, Pacifique de Suez, le second président Afrique et Moyen-Orient de Veolia. Leurs deux sociétés, qui se livrent une concurrence acharnée, présentent de nombreuses similitudes.
Yana Kakar est associée « monde » du cabinet Dalberg Advisors, l’un des leaders du continent en matière de stratégie de conseil avec 8 bureaux en Afrique. Experte dans le financement de l’agriculture, elle a accepté de partager avec nous quelques pistes d’innovations qui pourraient libérer la compétitivité du secteur sur le continent.
Placée en redressement judiciaire le 12 mars, Rougier Afrique international, la filiale africaine du groupe qui compte près de 3 000 salariés sur le continent, a désormais douze mois devant elle pour se « restructurer ». Si le français incrimine l’engorgement du port de Douala pour expliquer ses déboires, il est aussi malmené depuis longtemps par la concurrence asiatique et paie une stratégie risquée.
Lancé à la conquête des marchés mondiaux mais guère aidé par un pouvoir algérien peu coopératif, le conglomérat du milliardaire Issad Rebrab vient d’essuyer un revers retentissant en Italie. S’agit-il d’un simple échec occasionnel ? Enquête.
Après la prescription de la Banque centrale algérienne sur le contrôle des changes en 2007, Issad Rebrab s’est vu refuser une dérogation. Une décision qui a mis en difficulté le dirigeant.