Plus de 1 300 pèlerins sont officiellement morts lors du dernier hajj en Arabie saoudite, dont plus de 60 Tunisiens. Et des dizaines, partis pour la plupart hors du circuit officiel, sont encore portés disparus. Jeune Afrique s’est rendu à Ben Guerdane, auprès des familles de certaines des victimes.
Quatre Tunisiennes ont mis au point un système de pilotage intelligent pour les fauteuils roulants et ont été sélectionnées en finale d’un prix européen qui récompense les jeunes inventeurs de moins de 30 ans. Les gagnants seront dévoilés à Malte le 9 juillet.
Face à l’essor de l’audiovisuel en Arabie Saoudite, de plus en plus de Tunisiens font le voyage pour y travailler sur des tournages. Une main d’œuvre qualifiée, de plus en plus recherchée, qui ne souhaite pas forcément quitter le pays pour migrer vers ce nouvel eldorado, mais plutôt garder un pied entre les deux.
Sans surprise après une année de sècheresse et avec un cheptel ovin qui s’est réduit, le prix du mouton de l’Aïd a augmenté pour 2024. L’État a fixé le prix du kilo pour tenter de réguler le marché mais dans les points de vente, clients et commerçants négocient sans relâche les prix, encore considérés comme trop élevés.
Les condamnations à un an de prison de deux journalistes, Borhen Bsaïes et Mourad Zeghidi, ont secoué la profession et la société civile tunisienne. Alors que l’élection présidentielle doit se tenir en fin d’année, la liberté d’expression semble plus fragile que jamais et une nouvelle manifestation de protestation est organisée ce 24 mai.
Un rapport publié début mai par plusieurs associations féministes fait état de 25 féminicides en Tunisie en 2023, et neuf depuis le début de 2024. Des meurtres de plus en plus médiatisés, mais qu’une partie de la société a encore trop tendance à banaliser.
Aujourd’hui spécialisée dans la deeptech et la réalité virtuelle appliquées aux sites touristiques, l’entrepreneuse de 43 ans n’en est pas à sa première innovation. Passionnée par les nouvelles technologies depuis l’adolescence, elle a enchaîné les créations d’entreprise dans le domaine.
Présidente de l’association Femmes et Citoyenneté au Kef, au nord-ouest de la Tunisie, cette professeure de français de 54 ans lutte contre la violence faite aux femmes depuis des années. Malgré les menaces et les difficultés.
Première femme à arbitrer un match de Ligue 1 en Tunisie, Dorsaf Ganouati a ouvert la voie à bien d’autres. À 40 ans, cette enseignante en éducation physique et sportive évolue désormais au niveau international. Un parcours qui est tout sauf le fruit du hasard.
Autodidacte, Sarah Laajimi incarne cette jeune génération d’artistes tunisiens ayant grandi avec les réseaux sociaux. Professeur d’anglais à l’université, elle tente de saisir dans ses toiles la dépression des sociétés post-Covid, les moments d’intimité et d’amitié, ou encore le sentiment d’impuissance face à la guerre à Gaza.
Après plus de deux semaines de démantèlement de campements de fortunes, les autorités tunisiennes ont procédé à des évacuations de migrants subsahariens dans la capitale. Ces opérations s’inscrivent dans un contexte où la Tunisie veut prouver qu’elle agit localement, face au mécontentement des habitants et à ses partenaires européens.
Cette année, avec le développement du marché de la street food et l’explosion du nombre de créateurs de contenu sur les réseaux sociaux, la dernière collation avant l’aube a repris du galon.
Pendant le ramadan, des Tunisiens en situation précaire cherchent un complément de revenus, généralement en proposant des produits alimentaires faits maison. Ces métiers informels et temporaires se multiplient avec la crise économique.
Essentielle pour l’économie tunisienne, la récolte d’olives n’a pas été satisfaisante cette année. La majorité des régions ont été touchées par la sécheresse de 2023 et les pluies tardives de décembre n’ont pas suffi à sauver la saison. Reportage.
Deux ans seulement après son ouverture, Cult, le restaurant bistronomique et créatif du jeune chef tunisien a trouvé sa place dans le classement des 50 meilleurs restaurants en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
En ce 21 mars consacré journée mondiale contre le racisme, Rahma Talmoudi, auteure de « L’Afrique et les Africains dans les manuels scolaires tunisiens », tente de comprendre la persistance de préjugés ethniques dans un pays qui fut le premier en Afrique à abolir l’esclavage.
Au Maghreb, l’extermination des chiens errants est de plus en plus décriée par les associations de défense des droits des animaux, d’autant qu’elle ne permet pas de faire reculer le nombre de cas de rage et de morsures.
Les femmes représentent 25 % des 2 millions d’analphabètes que compte le pays. La stagnation de ce taux depuis des années et l’absence d’amélioration dans l’apprentissage poussent les associations et les services publics à changer leur stratégie.
L’Organisation Internationale pour les migrations a déjà dénombré 154 disparitions en mer depuis le début de cette année. À Sfax, l’un des principaux points de départ des passeurs en Tunisie, les familles se mobilisent pour tenter d’obtenir des nouvelles de leurs proches.
Les films « Take my breath », de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh, et « The Needle », d’Abdelhamid Bouchnak, explorent la question de l’intersexualité, un sujet encore méconnu. Et tabou.
Ce lundi 22 janvier, trois jeunes tunisiens disputent les épreuves de bobsleigh dans le cadre des Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse qui se déroulent à Gangwon, en Corée du Sud, du 19 janvier au 1er février. Une première pour la Tunisie où les chutes de neige sont rares.
Jusqu’au 20 mars 2024, dix artistes africains redonnent vie à l’artisanat tunisien. Chaque œuvre de l’exposition Hirafen questionne le rapport à un savoir-faire ancestral, dont certains métiers et matériaux sont en voie de disparition, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution.
Le premier festival maghrébin de podcast, qui s’est tenu du 7 au 9 décembre à Tunis, a réuni plusieurs jeunes podcasteurs de Tunisie, du Maroc et d’Algérie. L’occasion de mieux vulgariser un format qui commence à séduire de plus en plus.
Porter la voix des femmes algériennes, raconter leurs parcours, échecs compris, faire découvrir des personnes qui se distinguent dans leur activité… C’est le pari de ce podcast lancé en 2019 par deux amies.
Venu du monde de la musique, le podcasteur marocain accueille tout type de contenu sur sa plateforme, la première exigence étant que les intervenants aient une bonne histoire à raconter.
Le sujet est souvent tabou mais, en Tunisie comme ailleurs, les statistiques confirment que les troubles tels que l’anxiété et la dépression sont en constante augmentation. C’est le sujet que la journaliste a choisi d’aborder avec ses invités, des personnalités.