Face à Karim Ben Cheikh, représentant officiel du Nouveau Front populaire, deux électrons libres revendiquent leur candidature dans la zone Maghreb et Afrique de l’Ouest. Au risque de semer un certain trouble.
Média de résistance durant le second mandat de Macky Sall, organiquement relié à Pastef, Jotna Media Group, né dans la diaspora, a contribué à l’éclosion de la troisième alternance au Sénégal. Non sans en payer le prix.
En marge du sommet de Paris sur la vaccination, le chef de l’État sénégalais s’est entretenu avec Emmanuel Macron pour poser les bases d’un nouveau partenariat « gagnant-gagnant » avec la France.
Après le départ de son « meilleur ennemi », Macky Sall, le nouveau Premier ministre sénégalais ne risque-t-il pas de perdre en crédibilité à force de s’inventer des adversaires de substitution ?
Criant haro sur la presse et sur la magistrature depuis sa nomination, le Premier ministre sénégalais exige des médias qu’ils apurent une dette fiscale qui met leur survie en danger. Retour sur ce bras de fer avec Alassane Samba Diop, directeur général du groupe eMedia Invest.
Ce militant devenu député sous les couleurs du Pastef, aujourd’hui au pouvoir, entend bien voir consacrées la sortie du CFA, la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal ainsi que la renégociation des contrats gaziers avec les multinationales occidentales.
Relevé de ses fonctions de chef d’état-major de l’armée de terre, ce général réputé a été affecté comme attaché de défense à New Delhi, en Inde. Son départ a suscité l’indignation d’une partie de la classe politique sénégalaise. Et conduit deux directeurs de journaux en garde à vue.
Les assises de la justice qui se sont tenues le 28 mai à Diamniadio, à l’initiative du président Bassirou Diomaye Faye, accoucheront-elles de réformes concrètes renforçant notamment l’indépendance des magistrats ?
Au Sénégal, les nouvelles autorités entendent mettre le holà aux pratiques peu orthodoxes ayant fait du littoral de Dakar une jungle immobilière sans foi ni loi.
Auteur d’une biographie d’Omar Blondin Diop, l’historien Florian Bobin revient sur les combats de ce militant sénégalais mort en prison sous Senghor et fait le lien avec l’engagement du Pastef d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Revendiquant la rupture, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sauront-ils mettre un terme à la tutelle parfois caricaturale du pouvoir politique sur les médias publics ?
Bassirou Diomaye Faye, le nouveau président, et Ousmane Sonko, son Premier ministre, minoritaires à l’Assemblée, doivent s’assurer une victoire confortable à l’occasion de probables législatives anticipées. Reste à savoir quand celles-ci auront lieu.
Le « Projet » de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko prévoit un certain nombre de réformes institutionnelles parfois surprenantes. Au point d’accoucher d’une République transfigurée ?
Présent à Kigali pour la trentième commémoration du génocide, l’historien Vincent Duclert, qui œuvre depuis cinq ans à réconcilier les mémoires entre les deux pays, voit dans le rôle de la France au Rwanda « le grand scandale de la Ve République ».
Vidéo d’hommage introuvable à l’heure de la 30e commémoration du génocide contre les Tutsi, éléments de langage « fuités » par l’Élysée avant d’être rétractés… Le président Emmanuel Macron a raté le coche ce 7 avril 2024.
Dans un roman et un documentaire, la journaliste au quotidien français « Libération » retrace la période critique ayant mené au génocide contre les Tutsi. Une histoire qui l’habite depuis 1994.
Alliée indéfectible des régimes rwandais ayant planifié puis exécuté le génocide contre les Tutsi, la France officielle éprouve toujours le plus grand mal, trente années après les faits, à se regarder dans la glace.
Trente ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, l’implication française aux côtés du régime génocidaire fait toujours polémique. Entretien avec Jean-François Dupaquier, journaliste et historien.
Avant et pendant le génocide des Tutsi au Rwanda, la Radio-Télévision libre des Mille Collines a été l’un des principaux vecteurs de l’idéologie ethniciste. Entretien vidéo avec Étienne Nsanzimana, ancien président d’Ibuka France.
Au-delà de la victoire par K.-O., dès le premier tour, de Bassirou Diomaye Faye sur Amadou Ba, un constat majeur s’impose. Les partis politiques intermédiaires ressortent anéantis du scrutin du 24 mars.
Les résultats des précédentes élections présidentielles apparaissent instructives en ce jour de vote. Au premier tour, plus le nombre de candidats est élevé et plus les écarts sont importants entre une minorité de têtes d’affiche et une majorité de candidats au score infinitésimal. Décryptage en infographies.
Reportée d’un mois dans des circonstances problématiques, l’élection présidentielle qui s’ouvre ce 24 mars semble devoir déboucher sur un second tour. Mais des voix s’élèvent déjà pour mettre en garde contre une possible fraude.
Les deux vétérans de la politique sénégalaise joueront leur va-tout lors de la présidentielle du 24 mars, polarisée autour du duel entre Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye. L’un des deux saura-t-il déjouer les pronostics ?
À cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, des sondages fantaisistes sont relayés sur les réseaux sociaux en faveur ou en défaveur des principaux candidats.
De rebondissement en coup de théâtre, le premier tour de l’élection sénégalaise doit se tenir le 24 mars malgré les tentatives répétées de Karim Wade et du camp présidentiel visant à la repousser.
Le parti de Macky Sall a renouvelé officiellement sa confiance à son candidat. Mais depuis le début de la campagne, l’ancien Premier ministre apparaît fragilisé au sein même de BBY. Coulisses.
Mise en cause depuis trois décennies pour son rôle présumé dans le génocide contre les Tutsi en 1994, la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, qui réside en France sans statut légal, a pour l’instant échappé à la justice.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après une instruction longue de vingt-quatre années, marquée par de multiples tentatives de manipulation, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
Éric Nzabihimana fait partie des Tutsi rescapés des massacres ayant eu lieu sur les collines de Bisesero, lors du génocide de 1994 au Rwanda. En 2005, il a porté plainte pour « complicité de génocide » contre des militaires de l’opération Turquoise. Voici sa version des faits.