Le ministre nigérian des Affaires étrangères veut convaincre le Mali, le Burkina Faso et le Niger que le divorce n’est pas inéluctable et que l’Alliance des États du Sahel qu’ils ont choisi de former peut exister au sein de la Cedeao.
Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, s’est fait connaître en portant devant la justice internationale les accusations de « génocide » contre Israël. Il plaide aujourd’hui pour une réforme courageuse des Nations unies.
Rappel de l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, bataille de Tinzawaten au Mali, nouvelles routes pour les céréales… Maksym Subkh, le représentant spécial de l’Ukraine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, détaille la stratégie de son pays pour contrer l’influence russe en Afrique.
Présente à l’Assemblée générale de l’ONU aux côtés du président Bassirou Diomaye Faye, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères jongle entre les dossiers. Relation avec ses voisins sahéliens, rôle de l’Afrique aux Nations unies, soutien à la Palestine… Elle répond aux questions de Jeune Afrique.
Alors qu’il assiste à New York à sa première Assemblée générale des Nations Unies, le président du Sénégal, occupé notamment par les questions sahéliennes, devrait ensuite s’envoler pour la Californie.
Alors que le président français est présent pour la 79e Assemblée générale des Nations unies, son ancien homologue sénégalais est lui-même actif dans les couloirs de l’ONU. Les deux hommes se retrouvent ce 25 septembre pour discuter de la lutte contre la pauvreté et des enjeux écologiques.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité, guerre au Soudan et dans l’est de la RDC ou relations avec les pays de l’AES… Comme souvent dans ce type de grand-messe du multilatéralisme, les dossiers africains seront surtout discutés en coulisses.
La double attaque sanglante qui a frappé la capitale du Mali, mardi 17 septembre, n’a pas encore révélé tous ses secrets. Trois jours après, les autorités n’ont toujours fourni aucun bilan, humain ou matériel.
L’Assemblée générale des Nations unies sera de nouveau l’occasion de réunir les chefs d’État africains, qui ne manqueront pas de défendre leurs dossiers en marge de la réunion.
La capitale malienne s’est réveillée au son des coups de feu ce mardi matin. Au moins deux attaques, revendiquées par le JNIM, branche locale d’Al-Qaïda, ont ciblé des points stratégiques. Récit d’une journée qui a ébranlé l’appareil sécuritaire malien.
Arrêté en 2021 à la suite du deuxième coup d’État mené par Assimi Goïta et les colonels au pouvoir à Bamako, l’officier a été extrait en mai de la cellule dans laquelle il était détenu. Il n’a pas été revu depuis.
S’il continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 6 mai, le leader des Transformateurs se dit prêt à collaborer de nouveau avec l’exécutif, dans l’« intérêt supérieur » du pays.
LE MATCH – Les frappes aériennes menées par Bamako autour de la commune frontalière de Tinzawaten, dans le cadre du conflit qui oppose l’armée malienne aux rebelles du Nord, ont vivement fait réagir Alger.
Ce samedi 24 août, près de 300 personnes ont été tuées alors qu’elles étaient en train de creuser une tranchée censée protéger la ville. Retour sur le déroulé de cette attaque jihadiste dont le bilan continue d’évoluer mais qui s’annonce d’ores et déjà comme la plus sanglante jamais perpétrée au Burkina Faso.
Fervent soutien du président Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de l’exécutif tchadien aborde avec Jeune Afrique les défis – électoraux, institutionnels, sécuritaires et diplomatiques – auxquels son gouvernement doit répondre.
Les résultats de la présidentielle du 6 mai à peine célébrés, ou digérés, la classe politique tchadienne se prépare aux élections législatives et sénatoriales qui doivent se tenir en décembre.
Tandis que ses relations diplomatiques se tendent avec le Bénin et engendrent des querelles pétrolières, le Niger a relancé un projet de pipeline vieux de plus d’une décennie. L’objectif est de raccorder les infrastructures pétrolières à celles établies entre le Tchad et le Cameroun. Coulisses.
Un an après le coup d’État qui a porté Abdourahamane Tiani au pouvoir, l’espoir d’une libération du président déchu s’est étiolé chez les proches de Mohamed Bazoum.
Lancés dans une guerre contre l’armée malienne et ses alliés, les rebelles du nord du Mali pourraient avoir reçu l’appui de l’Ukraine avant la bataille de Tinzawaten, où de nombreux mercenaires russes ont perdu la vie. Jeune Afrique fait le point.
Des émissaires d’Abdourahamane Tiani se sont rendus du 24 au 25 juillet à Cotonou pour tenter d’aplanir les différends entre Niamey et Cotonou. Mais la menace sécuritaire dans le nord-ouest du Bénin pourrait retarder la réouverture des frontières, réclamée depuis plusieurs semaines par Patrice Talon.
La communauté internationale a beau avoir tenté de le faire fléchir, le général n’a rien cédé. À la tête du Niger depuis un an, le tombeur de Mohamed Bazoum est un chef discret et solitaire, qui se méfie de tous, y compris de cette armée qui a rallié son putsch sur le tard et de ces hauts gradés qui n’ont pour lui que condescendance.
Coutumier des déclarations critiques à l’égard de la junte dirigée par Assimi Goïta, l’ancien garde des Sceaux a été inculpé ce lundi 8 juillet après avoir participé à une réunion interdite.
À la mi-juin, les Nations unies ont évacué vers Ouagadougou 106 tonnes de munitions qui appartenaient à la Minusma, leur mission au Mali. Le tout à bord d’un avion d’une compagnie russe placée sous sanctions américaines en raison de ses liens passés avec Wagner.
Entre novembre 2023 et janvier, les autorités de transition nigériennes ont gelé les avoirs de nombreux membres de l’entourage familial et politique du président déchu.
Alors que le régime d’Ibrahim Traoré tanguait à Ouagadougou, sur fond de tensions au sein de l’armée, les rotations d’un avion-cargo russe entre le Mali et la capitale burkinabè ont suscité bien des questions. Selon nos informations, il était en mission logistique pour les Nations unies.
Renversé le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani, l’ancien président nigérien, désormais sous la menace de poursuites judiciaires pour « trahison », persiste : il ne démissionnera pas.
Entre les chefs d’État béninois et nigérien, les tensions vont crescendo. D’abord diplomatique, la brouille a gagné les domaines économique, sécuritaire et judiciaire.
Après la levée de l’immunité de l’ancien président, son entourage s’insurge et dénonce un déni de justice. Oumar Moussa, son ancien directeur de cabinet adjoint, répond à Jeune Afrique.