Les conclusions de la Cour des comptes pourraient entraîner l’annulation de l’élection d’élus sur décision de justice. Un risque pour la démocratie, juge le juriste Nessim Ben Gharbia.
Le pays est-il condamné à un face-à-face mortifère entre tenants de l’islam politique et nostalgiques de l’ancien régime ? Une partie de la jeunesse veut croire à une troisième voie.
Après la démission du chef du gouvernement tunisien Elyes Fakhfakh, un conflit de compétences se joue entre pouvoir exécutif et législatif autour du processus de désignation de son successeur.
En Tunisie, le confinement total risque de plonger la classe populaire et rurale dans la pauvreté. Alors qu’une autre stratégie, fondée sur le confinement des personnes à risque et un dépistage massif, a déjà fait ses preuves…
Alors que le juge devrait être le protecteur des libertés, il s’est mué, sous le poids d’un demi-siècle de régime autoritaire en Tunisie, en garant de l’ordre, soucieux d’appliquer la loi avec rigidité.
Comme chaque lundi de cette année universitaire 2011-2012, l’amphithéâtre 14 de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis fait salle comble. Sur les bancs, des étudiants venus assister au cours de Kaïs Saïed. J’en faisais partie.
Au lendemain du troisième et dernier des débats télévisés, qui ont vu la trentaine de prétendants de la course à Carthage égrener leurs propositions pour le pays, Jeune Afrique revient sur les mesures emblématiques de chacun des candidats phares.
L’actuelle Constitution tunisienne, adoptée en 2014, peine à garantir effectivement la limitation des pouvoirs et la protection des droits fondamentaux, notamment en raison de l’absence de Cour constitutionnelle et de l’héritage d’une certaine pratique autoritaire.
Physiquement face à face sur la pelouse du stade de Radès, le 31 mai, après l’interruption de la finale retour de la Ligue des champions africaine de football, Hamdi Meddeb et Saïd Naciri, présidents respectivement de l’Espérance de Tunis et du Wydad Casablanca, poursuivent depuis leur match par médias et instances disciplinaires interposés.
Alors qu’une trentaine de candidats au scrutin présidentiel du 15 septembre ont déposé leur dossier auprès de l’Instance indépendante pour les élections (Isie), et que les autres ont jusqu’à vendredi pour le faire, partis et indépendants bataillent pour récolter les parrainages nécessaires. Quelle est leur stratégie ?
Après le décès de Béji Caid Essebsi, survenu jeudi 25 juillet 2019, la vacance définitive a rapidement été constatée, et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur investi chef de l’État par intérim. Une configuration qui pourrait perturber le calendrier fixé pour l’organisation des élections de l’automne.
La communication au compte-gouttes des autorités tunisiennes après l’hospitalisation en urgence du président Béji Caïd Essebsi, jeudi 27 juin à la suite d’un « grave malaise », pose une nouvelle fois la question de la primauté du droit à l’information sur le secret médical et la sécurité nationale.
Ce mardi 9 juillet marque la fin de l’intérim de 90 jours confié à Abdelkader Bensalah, suite à la démission début avril du président Abdelaziz Bouteflika. Si une révision constitutionnelle ou la proclamation de l’état d’urgence pourrait donner une légitimité juridique à la prolongation de son mandat, les autorités semblent privilégier une rallonge de fait.
Les responsables parlementaires se sont réunis en urgence, jeudi après-midi, après l’hospitalisation à Tunis du président Béji Caïd Essebsi pour un « grave malaise ». Vacance définitive ou provisoire du pouvoir, intérim, statu quo… Jeune Afrique analyse les différents scénarios envisageables.
Interrompue sur fond de polémique liée à l’arbitrage vidéo, la finale retour de Ligue des champions entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca devrait désormais jouer les prolongations sur le terrain juridique. Les deux équipes ont dix jours à compter de ce mercredi pour saisir officiellement le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Le récent placement en détention provisoire de plusieurs activistes ou personnalités politiques suscite des interrogations, tant cette mesure judiciaire dérogatoire est en général réservée aux crimes les plus graves.
Quelques heures après la démission de Tayeb Belaïz de la présidence du Conseil constitutionnel, Abdelkader Bensalah a nommé le Sage Kamel Feniche pour le remplacer. Le chef de l’État par intérim avait-il constitutionnellement le pouvoir de le faire ? Éléments de réponse.
L’Algérie tourne timidement la page d’Abdelaziz Bouteflika. Un peu plus d’une semaine après le départ de l’ancien président, le Parlement a désigné mardi le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah à la tête de l’État, respectant à la lettre la Constitution. Pour autant, cette solution, aussi formelle soit-elle, ne risque pas de répondre aux objectifs de la révolte des Algériens.
Le Conseil constitutionnel algérien a acté mercredi 3 avril la vacance du pouvoir, suite à la démission la veille d’Abdelaziz Bouteflika. Les deux chambres du Parlement doivent désormais se réunir pour valider l’intérim confié pour 90 jours au président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Avant une élection présidentielle à la date encore incertaine. Analyse.
Alors que le chef d’état-major de l’armée a appelé mardi à l’application de l’article 102 de la Constitution pour prononcer l’empêchement d’Abdelaziz Bouteflika, et que l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia a renchéri le lendemain en appelant à la démission du chef de l’État, l’initiative présidentielle, dont les modalités posaient déjà question, semble compromise.
La ligne de tramway, fruit d’un accord à 1,24 milliard de dollars (1,06 milliard d’euros) entre le ministère égyptien du Transport et deux groupes chinois, devrait permettre de réduire de 30% la circulation sur l’autoroute le Caire-Ismailia.
Alors qu’un accord conclu le 9 août 2017 devait enterrer la hache de guerre entre les agents des régies financières et les ministères gabonais de l’Économie et du Budget, le syndicat de base accuse les autorités de ne pas avoir tenu leurs promesses et brandit de nouveau la menace d’une grève.
Le montant des sommes réclamées à l’ancienne ministre du Pétrole au Nigeria, Diezani Alison-Madueke, soupçonnée de malversations, a été réévalué à la hausse par la commission des crimes financiers et économiques (EFCC).
Cette bancarisation remplace le paiement au numéraire, ou système du « billetage », utilisé depuis 2015 pour le versement des traitements des fonctionnaires.
Un rapport publié par le think tank l’Afrique des Idées expose les bien faits du mobile money, à même de réduire de moitié le manque à gagner fiscal des pays de l’Afrique de l’Ouest selon le document.
Le 4 août dernier, l’agence de notation Fitch Ratings s’est inquiétée du rythme d’endettement croissant de la Banque africaine de développement (BAD), envisageant même un temps de passer sa perspective de notation sur la banque de « stable » à « négative ». Ce qu’elle n’a finalement pas fait à l’aune de garanties nouvelles apportées par le management de la banque.
Ils manifestent en réaction aux propos d’un conseiller du chef du gouvernement, qui a évoqué la possibilité de privatiser la RNTA pour renflouer les caisses de l’État.
Suite à une augmentation des tarifs des services mobiles Money d’Orange Cameroun et MTN, les associations de défense des consommateurs au Cameroun montent au créneau.