Un portrait du rappeur burkinabè Ismael Sankara publié dans « Jeune Afrique » suscite une polémique. Le problème ? La filiation supposée de l’intéressé avec l’ancien président burkinabè, Thomas Sankara. Explications.
Difficile de faire la paix, un an après la fin de la crise postélectorale. Les attaques répétées dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et la violence du débat politique à Abidjan n’aident pas. Pas plus que les accusations de complot portées contre des proches de l’ancien président.
L’Union africaine et la Cedeao travaillent, avec le Mali et la France, à l’élaboration d’un projet de résolution plus ambitieux qui sera prochainement présenté devant le Conseil de sécurité.
Le représentant spécial de l’Onu en Côte d’Ivoire, Albert Koenders, sera à New-York en juillet pour discuter d’une éventuelle prolongation du mandat de l’Onuci.
Le nouveau ministre délégué au Développement, ancien député européen, définit son périmètre d’intervention et les principes directeurs de ses relations avec le continent.
Élevé aux États-Unis dans le plus grand secret, le fils de Thomas Sankara, Ismael, vient d’enregistrer un album de hip-hop à Libreville. Rencontre avec un artiste engagé.
De grands espoirs en petits progrès, la politique américaine sur le continent n’a guère évolué sous le premier mandat de Barack Obama. Mais les changements intervenus après les révolutions arabes et les perspectives de croissance dans la plupart des pays incitent Washington à réviser ses objectifs.
La nouvelle procureure de la Cour pénale internationale (CPI) et Laurent Gbagbo vont s’affronter dans le prétoire. Fatou Bensouda est décidée à montrer qu’elle a assez de preuves contre l’ancien président.
En détention depuis le 6 juin, le président du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci), Charles Koffi, a entamé une grève de la faim. Objectif : protester contre sa condamnation par la justice ivoirienne à six mois de prison, entre autres.
Juste avant l’extradition en Côte d’Ivoire de l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, arrêté au Togo le 6 juin, son avocat a tenté de plaider sa cause devant Faure Gnassingbé. En vain : le chef de l’État n’a pas cédé.
Le président de l’association des victimes de l’affaire des déchets toxiques d’Abidjan, Charles Koffi, a été arrêté le 6 juin. Selon ses proches, il aurait été inculpé de divers chefs d’accusation, notamment dénonciation calomnieuse à l’encontre du Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio.
Pour appuyer sa demande de report de l’audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo devant la CPI, le 18 juin, l’avocat de l’ex-président ivoirien met en avant deux éléments. La détérioration de la santé de son client depuis sa détention à Korhogo et la nécessité d’avoir plus de temps pour étudier le dossier.
Éclaboussé par les révélations de « Jeune Afrique » sur son implication présumée dans le scandale Trafigura, Adama Bictogo a été limogé. Pas question, pour Ouattara, de laisser ces dérives discréditer son action.
En 2006, l’affaire des déchets toxiques déversés à Abidjan avait failli emporter le gouvernement. Six ans plus tard, trois personnalités sont montrées du doigt. Elles sont soupçonnées cette fois d’avoir détourné une partie des indemnités dues aux victimes. Suite à la parution de l’enquête – dont vous pourrez lire le texte entier ci-dessous – dans « Jeune Afrique » (2680, du 20 au 26 mai), le ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, a été limogé.
Dans son numéro 2680, en kiosque du 20 au 26 mai 2012, « Jeune Afrique » enquête sur les suites de l’affaire Trafigura, du nom de la société néerlandaise affréteuse d’un cargo de produits polluants (le Probo Koala). Six ans après son déclenchement, quelque 6 000 victimes réclament toujours leur indemnisation à la suite du déversement de ces déchets dans les différentes décharges de la capitale économique ivoirienne.
Il y a ceux qui avaient fait le déplacement à Paris et ceux qui ont envoyé leurs félicitations depuis le continent. Par les canaux officiels, ou pas, la classe politique africaine n’a pas manqué de saluer l’arrivée de François Hollande à l’Élysée.
Le 26 avril, ils étaient nombreux, sur le continent, à suivre le verdict du procès de Charles Taylor. Et à se dire qu’ils pourraient bien un jour, comme l’ancien président libérien, être envoyés à la Cour pénale internationale. Ont-ils des raisons de s’inquiéter ? Enquête.
Le procureur général de la Cour pénale internationale Luis Moreno-Ocampo devrait communiquer le 16 mai à la défense les charges retenues contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Le nouveau président élu, François Hollande, s’est donné jusqu’au 15 mai pour choisir son Premier ministre et composer son gouvernement. Un vrai casse-tête vu le nombre de prétendants.
Après la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle française commence le casse-tête de la composition du prochain gouvernement. Le poste de ministre délégué à la Coopération est particulièrement convoité.