Thème phare du discours prononcé par le roi à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte de 1975, le développement du « versant atlantique » marocain est plus que jamais une priorité à la fois économique et géopolitique. Retour sur les principaux projets en cours à Dakhla et dans les provinces du Sud.
Principalement connue pour les sports nautiques, notamment le kitesurf, Dakhla commence à opérer une diversification de son offre touristique. Et réfléchit également aux moyens de retenir les cadres qui viennent travailler dans la région.
Depuis une dizaine d’années, le Maroc a nettement accéléré le développement socio-économique de ses régions du Sud, lançant plusieurs chantiers de grande envergure. Le royaume entend tirer profit au maximum des spécificités qu’offre le Sahara.
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
Dans une interview à LCI vendredi dernier, Catherine Colonna a assuré qu’une visite d’Emmanuel Macron au Maroc était toujours d’actualité, sans en préciser l’échéance. Des déclarations auxquelles Rabat a aussitôt opposé un démenti catégorique.
Si le Maroc a accepté l’offre d’assistance de plusieurs pays après le séisme d’Al Haouz, la France n’a toujours pas reçu de feu vert pour intervenir. Certains s’en étonnent et font le lien avec les relations tendues entre Paris et Rabat. Qui disent regretter une polémique stérile.
Souvent mobilisées lors d’événements dépassant en apparence leurs prérogatives, les forces armées sont à nouveau sur le terrain pour secourir les victimes du tremblement de terre qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi.
Alors que le royaume bénéficie d’un grand élan de solidarité international depuis le tremblement de terre, associations et gouvernements étrangers attendent encore le feu vert des autorités marocaines pour se rendre sur place. Ce matin, Rabat a répondu favorablement aux propositions de Doha et Madrid.
Alors qu’il était en séjour privé à Paris, le roi Mohammed VI est rentré à Rabat, d’où il a présidé une réunion de crise à la suite du séisme qui a frappé le royaume. Un deuil national de trois jours a été décrété.
Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental s’est ensuite rendu à Dakhla. En octobre, le secrétaire général de l’ONU remettra son rapport sur la situation au Conseil de sécurité.
La levée, par la France, des restrictions sur les visas n’a pas mis fin aux arnaques, aux dysfonctionnements et à l’opacité qui entourent le système d’attribution des visas. Enquête, d’Alger à Casablanca.
Dans ses Mémoires, « Le temps des combats », parus ce mardi, l’ancien président revient sur les relations entre la France et l’Afrique du temps de son mandat, évoque ses rapports personnels avec plusieurs chefs d’État du continent, et en égratigne certains.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré que son pays se tenait prêt à jouer les médiateurs dans le conflit qui oppose le Maroc et l’Algérie. Mais encore faut-il que les deux voisins du Maghreb en formulent le souhait.
Depuis le début du coup d’État au Niger, le Maroc s’est montré particulièrement réservé dans ses prises de position. Une attitude mesurée qui tranche avec celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), pleinement engagée depuis le renversement du président Bazoum.
« Sérieux ». Le souverain marocain a utilisé ce terme à quatorze reprises lors du discours qu’il a prononcé, le 29 juillet, à l’occasion de la fête du Trône. Sans toutefois en donner une définition précise. Depuis, les interprétations vont bon train.
Ce mardi 8 août, les Lionnes de l’Atlas affronteront les Bleues en huitième de finale de la Coupe du monde de football féminine. Une rencontre qui, dans un contexte de tensions entre les deux pays, n’est pas sans faire écho au Maroc-France du Mondial masculin, en décembre 2022.
Le journaliste et écrivain français est décédé le 3 août à l’âge de 92 ans. Son ouvrage « Notre ami le roi », paru en 1990, avait été à l’origine d’une grave crise diplomatique entre Paris et Rabat.
Au Maroc, l’échange des devises reste très encadré. Mais, pour répondre à la mobilité croissante des Marocains à l’international, le royaume assouplit progressivement sa législation et libéralise les opérations de change.
Lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 24e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a prié pour un retour à la normale avec « le peuple frère algérien ». Et réaffirmé le soutien du Maroc à la Palestine.
Alors que les électeurs espagnols sont appelés aux urnes à l’occasion des élections générales ce dimanche 23 juillet, le Maroc se trouve bien malgré lui impliqué dans la campagne électorale, extrême droite et gauche radicale tentant de l’instrumentaliser à des fins politiques.
Arrivé à expiration le 17 juillet à minuit, l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne ne pourra, a priori, pas être renouvelé tant que la justice européenne n’aura pas rendu son verdict final. Pourtant, la Commission et ses États membres, Espagne en tête, souhaitaient sa reconduction.
Depuis 2018, Asmara s’est lancé dans une entreprise de normalisation de ses relations avec ses voisins, un effort qu’illustre son récent retour au sein de l’Igad. Mais le contexte régional et le caractère imprévisible du président Afewerki rendent cette dynamique fragile.
Il y a fort à parier que les propos de Fouzi Lekjaâ au sujet de la prochaine CAN occuperont les discussions du comité exécutif de la CAF qui se réunit à Rabat le 7 juillet pour évoquer l’organisation des prochaines compétitions. En Algérie, la polémique ne faiblit pas.
De nombreuses rumeurs ont couru sur une possible annulation de la fête du sacrifice en raison de la conjoncture économique difficile. Si une telle décision a déjà été prise par le passé, l’Aïd aura bien lieu cette année.
Retirée de la vie politique, l’ex-ministre de François Hollande participe au sommet de Paris comme représentante d’une ONG. Elle appelle les pays du Nord à davantage de solidarité avec le Sud. Et déplore par ailleurs la dégradation des relations entre la France et le Maroc.
Le ministre djiboutien des Affaires étrangères insiste sur le rôle que peut et doit jouer l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) dans la résolution de la crise qui déchire le Soudan depuis le 15 avril.
Le sommet de l’Igad, qui s’est tenu ce lundi à Djibouti, a été dominé par la guerre civile au Soudan et marqué par le retour de l’Érythrée au sein de l’organisation est-africaine.
C’est dans un contexte régional tendu qu’a été lancé le plus grand exercice militaire d’Afrique, qui réunit cette année 18 pays participants et 20 observateurs. Pour la première fois, Israël prendra part aux manœuvres.