Responsable des pages Culture & Médias de l’hebdomadaire, elle est également l’auteure de l’ouvrage « Philosophies africaines », publié aux éditions Présence africaine.
Soldats affectés sur le front européen, travailleurs coloniaux envoyés en métropole… L’Afrique paya cher son engagement en 1914. D’autant plus que ce conflit fut aussi celui du dernier partage colonial.
Alors que la nation sud-africaine rend un dernier hommage à Mandela, un biopic inspiré de ses Mémoires sort en salle. Avec Idris Elba dans le rôle-titre.
Bois, métal, feutrine, acier… Tous les matériaux sont bons pour les créateurs du continent. Résultat : des oeuvres originales et innovantes, qui inspirent les grandes marques occidentales en quête de renouveau.
Avec son nouvel ouvrage, « Critique de la raison nègre », le politologue camerounais Achille Mbembe entend lutter pour l’avènement d’un monde au-delà des races. Un long chemin reste à parcourir. Un entretien publié dans J.A. n° 2760.
L’auteur des « Damnés de la terre », le Martiniquais Frantz Fanon, n’a rien perdu de son actualité. Une pièce de théâtre et un livre confirment toute la pertinence de sa pensée. Une mise en scène par Jacques Allaire, jusqu’au 6 décembre, au Théâtre du Tarmac, à Paris.
Le lycée français de la capitale congolaise a organisé, du 17 au 22 novembre, la deuxième édition du festival « Images et histoire » célébrant Brazzaville, ex-capitale de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale. Reportage sur les lieux d’une histoire méconnue.
Durant quinze ans, le Sud-Africain Andrew Tshabangu et le Réunionnais René Paul Savignan se sont intéressés ensemble aux pratiques religieuses de leurs pays, entrelaçant leurs points de vue.
Les gouaches de l’artiste algérienne Baya sont emplies de femmes-oiseaux ou fleurs et de chimériques créatures… dont la poésie a fasciné les surréalistes.
De tradition yorouba, Qudus Onikeku revendique les influences du hip-hop, de la capoeira ou encore du taï-chi. Et s’affranchit de tous les codes artistiques.
Le vagabondage chevillé au corps et le regard pudique, l’Ivoirien Ananias Léki Dago a parcouru le continent pendant plus de dix ans. Une double exposition lui est consacrée à Abidjan et marque son retour au pays.
Justice, littérature, éthique des soins, anthropologie du droit, esthétique… Les champs de recherche du philosophe de la « traversée », Jean-Godefroy Bidima, sont extrêmement larges. Pour ce spécialiste camerounais de l’école de Francfort, enseignant à l’université Tulane (Nouvelle-Orléans), la pensée doit être une « faille toujours ouverte qui se refuse aussi bien au repli identitaire […] qu’à la dissolution dans un universalisme coagulant » (« L’Art négro-africain », 1997). Traditions africaines et philosophie occidentale nourrissent sa réflexion sur la justice et la manière de renouer le lien social lorsqu’il est brisé (« La Palabre », 1997). Pour sa réflexion actuelle sur l’architecture en Afrique, Bidima emprunte autant au Latin Vitruve (vers 90 av. J.-C.-20 av. J.-C.) qu’au Japonais Nishida (1870-1945). Il s’inscrit ainsi pleinement dans ce qu’Ernst Bloch appelle l' »expérience du monde ».
Démocratie, justice, mondialisation, droits de l’homme… Les défis auxquels doit faire face le continent sont nombreux et mobilisent des chercheurs à qui l’on donne trop rarement la parole. « Jeune Afrique » vous propose de partir à leur rencontre.
Historien spécialiste de la colonisation et des sociétés africaines contemporaines, natif de Rufisque, le Sénégalais Mamadou Diouf dirige l’Institut d’études africaines de la prestigieuse université Columbia à New York depuis six ans. Il revient pour « Jeune Afrique » sur son expérience américaine, la place des intellectuels africains dans le monde contemporain et dans les sociétés africaines, ainsi que sur les principaux enjeux auxquels devra faire face le continent. Interview.
Jusqu’au 26 juillet, la 67e édition du prestigieux Festival d’Avignon a fait la part belle à l’Afrique. Au-delà du cacophonique « Shéda » de l’artiste associé congolais Dieudonné Niangouna, de riches propositions pensent le rapport au monde, occidental et africain, de leurs auteurs.
La mort comme muse ? Le spectacle du Congolais DeLaVallet Bidiefono, programmé au prestigieux festival, invite à penser un monde hanté de fantômes. Le sien…
Dans sa dernière mise en scène, Myriam Marzouki décortique le rapport de l’Occident au bonheur égoïste, à celui qui se fait chez et contre l' »autre ». « Le Début de quelque chose », une pièce dérangeante et une charge violente contre le tourisme de masse dans les pays dictatoriaux et corrompus.
« Logobi 05 », « La Fin du Western », « La Jet Set » sont les trois pièces présentées du 9 au 14 juillet par une troupe germano-ivoirienne au festival d’Avignon 2013. Avec pour thèmes principaux : l’hédonisme du coupé-décalé et la folie politique des élites. Comme les deux revers d’une même médaille.
Ses chorégraphies ressemblent à son itinéraire écartelé entre une Afrique natale et une France d’adoption. On y danse la rencontre, l’authenticité, la violence et le chaos.
Le 17 avril 2008, Aimé Césaire s’est éteint à l’âge de 95 ans. Son oeuvre profondément humaniste a inscrit le chantre de la négritude au panthéon des grands hommes. Retour sur l’œuvre et le combat de l’une des figures majeures du XXe siècle.
Ancien plasticien, le chorégraphe Steven Cohen affirme haut et fort son identité juive et son homosexualité dans des créations queer provocatrices et anticonformistes.
À l’occasion de la saison de l’Afrique du Sud en France, et alors que l’homosexualité est encore largement taboue sur le continent, coup de projecteur sur des artistes sud-africains qui abordent cette question dans leur oeuvre.