Crash en Égypte : Moscou doute de la revendication de l’EI

La revendication par le groupe Etat islamique de la responsabilité du crash du vol charter russe en Égypte, qui a fait 224 morts, « ne peut être considérée comme exacte », a rejeté samedi le ministre des Transports Maxime Sokolov.

Un drapeau de l’EI, le 11 septembre 2014 à Rashad en Irak. © AFP

Un drapeau de l’EI, le 11 septembre 2014 à Rashad en Irak. © AFP

Publié le 31 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

La branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI) a affirmé sur Twitter avoir abattu l’avion. « Cette information ne peut être considérée comme exacte », a commenté M. Sokolov, cité par les agences russes.

« Nous nous trouvons en contact étroit avec nos collègues égyptiens et les autorités aériennes de ce pays. A l’heure actuelle, ils ne disposent d’aucune information qui confirmerait de telles insinuations », a-t-il ajouté.

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De son côté, une source diplomatique russe, sous couvert d’anonymat, a indiqué à l’AFP qu’il était « déplacé de parler d’une quelconque version tant que les causes de la catastrophe ne sont pas établies ».

Plusieurs experts militaires interrogés par l’AFP estiment que les insurgés de l’EI, dont le nord du Sinaï est le bastion, ne disposent pas de missiles capables d’atteindre un avion à 30.000 pieds, mais n’excluent pas la possibilité d’une bombe à bord ou qu’il ait été atteint par une roquette ou un missile alors qu’il redescendait à la suite de défaillances techniques.

« Les soldats du Califat ont réussi à faire tomber un avion russe dans la province du Sinaï transportant plus de 220 croisés qui ont tous été tués », a affirmé le groupe extrémiste dans un communiqué posté sur sur ses comptes habituels Twitter.

Le contact avec le charter de la compagnie russe Kogalymavia, plus connue sous le nom de Metrojet, a été perdu 23 minutes après son décollage à l’aube de l’aéroport de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge, alors qu’il volait à une altitude de plus de 30.000 pieds (9.144 mètres) et après que le capitaine de bord s’est plaint d’une défaillance technique des équipements de communication, selon un responsable de l’autorité de contrôle de l’espace aérien en Egypte.

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