Malgré l’aide d’organisations mauritaniennes et du HCR, le retour des exilés négro-mauritaniens, ces « gitans de la Mauritanie », continue à soulever de nombreux problèmes.
Au seuil de son indépendance, la Mauritanie avait tout à construire : l’État, l’unité nationale, l’économie. Cinquante ans plus tard, fragilisée par les dérives autoritaires et les putschs à répétition, elle cherche encore la voie du développement.
Depuis l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz, les rivalités refont surface au sein de l’opposition, et les coalisés peinent à trouver un positionnement clair face au chef de l’État.
L’État donne la priorité aux infrastructures qui manquent dans tous les secteurs. Si la production est au rendez-vous, la prochaine étape sera la redistribution des recettes tirées de l’exploitation de l’or.
Depuis un an, à Rosso, l’Institut supérieur d’enseignement technologique forme des techniciens et des ingénieurs, et commence à s’intégrer à l’économie locale. Un campus et une expérience uniques dans le pays.
Le président de l’Assemblée nationale et de l’Alliance populaire progressiste (APP, opposition), Messaoud Ould Boukheir, s’estime loin de la retraite politique. À 67 ans, il compte bien continuer sa « mission » pour son pays, la Mauritanie.
La poésie est un patrimoine national en Mauritanie. On la récite, on la chante, on l’écrit. En arabe ou en hassaniya, en pulaar, en soninké ou en wolof et, depuis les années 1960, en français.