Un an, jour pour jour, après le placement en détention de Khalifa Sall, le 7 mars 2017, Jeune Afrique vous propose de retrouver ici les moments clefs de cette descente aux enfers.
Après la condamnation, ce vendredi, du maire de Dakar à cinq ans de prison, ses avocats et supporteurs dénoncent l’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques. Ce que récusent les avocats de l’État ainsi que le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye. Tour d’horizon des réactions à ce jugement hautement sensible.
Au terme d’un procès qui aura duré près de deux mois et demi, Khalifa Ababacar Sall, député et maire de Dakar, a été condamné vendredi matin à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Ses avocats entendent faire appel de la décision.
Un an après son placement en détention, et alors que son sort judiciaire sera connu le 30 mars, Jeune Afrique revient sur le parcours politique et judiciaire de Khalifa Sall, le député et maire de Dakar, tombé de Charybde en Scylla.
D’ordinaire discret et prudent, Khalifa Sall a bravé l’avis du Parti socialiste en appelant à voter non au référendum constitutionnel du 20 mars. Serait-ce la perspective de la présidentielle de 2019 ?
Au terme de son audition ce mardi par un juge d’instruction, le maire de Dakar n’est pas ressorti libre du Palais de justice. Accusé de détournement de deniers publics et d’association de malfaiteurs, il a été écroué dans la soirée avec six de ses collaborateurs.
Regrettable affaire de détournement de deniers publics ou procès politique destiné à éliminer un challenger gênant en vue de la prochaine présidentielle ? À quelques heures de l’ouverture du procès du député et maire de Dakar, Jeune Afrique fait le point sur les faits reprochés à Khalifa Sall.
Les audiences du procès Khalifa Sall – dit de la caisse d’avance – doivent se terminer ce mercredi avec les dernières plaidoiries de la défense. Les avocats du député et maire de Dakar, contre lequel le procureur a requis sept ans de prison, maintiennent leur stratégie et entendent démontrer que le procès est politique.
Le procureur de la République a requis sept ans de prison à l’encontre du député et maire de Dakar, ainsi qu’une amende de 5,49 milliards F CFA. Une peine similaire a été réclamée par le ministère public à l’encontre de Mbaye Touré, principal coprévenu de Khalifa Sall.
Depuis le début du procès du député et maire de Dakar Khalifa Sall, poursuivi notamment pour « détournement » et « association de malfaiteurs », l’État et la Ville de Dakar se battent dans l’enclos des parties civiles. Retour sur deux stratégies diamétralement opposées qui ont rythmé les audiences, à quelques heures du réquisitoire.
Le procès de Khalifa Sall et ses sept co-prévenus devant le tribunal de grande instance hors-classe de Dakar est entré dans sa dernière phase : celle des plaidoiries et du réquisitoire.
Trois semaines après l’ouverture du procès du député et maire de Dakar, les débats ont, enfin, abordé le fond de l’affaire, ce mardi 6 février. Khalifa Sall et ses coprévenus comparaissent devant la justice sénégalaise notamment pour « détournement », « associations de malfaiteurs », « blanchiment ».
Reporté deux fois déjà, le procès du député et maire de Dakar Khalifa Sall doit s’ouvrir ce mardi dans la capitale sénégalaise. Avec sept coaccusés, il est accusé de « détournement de fonds » dans l’affaire dite de la caisse d’avance. Retrouvez ici le déroulé de cette audience, heure par heure.